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🇺🇿 Ouzbékistan, sur la Route de la Soie et à la découverte de ses merveilles

Quelques mots ne suffiront pas à résumer cette aventure en dehors des sentiers battus, ces rencontres incroyables, ces paysages dignes des contes des mille et une nuits… Prenons ensemble la direction de l’Asie centrale, sur les traces des grands caravaniers le long de la mythique Route de la Soie.

Note : 5 sur 5.

🇺🇿 Ouzbékistan, sur la Route de la Soie et à la découverte de ses merveilles

Prenez vous un bon thé c’est l’ambiance et lancez vous. Au menu du jour :

  1. L’Ouzbékistan
  2. L’Islam
  3. La société Ouzbek moderne
  4. Tashkent
  5. Caravanes et route de la soie
  6. Patrimoine mondial de l’UNESCO
  7. Le désert
  8. La cuisine et l’artisanat
  9. L’Ouzbékistan, guide pratique
Istanbul + Uzbekistan

L’Ouzbékistan, Chorsu de l’Asie centrale 🌏

On ne réalise pas toujours comme l’Asie est vaste, qu’entre la Turquie et le Bosphore où nous avons fait escale quelques jours et la Chine s’étendent déserts, steppes, montagnes, plaines irriguées et champs de coton notamment. Sur la longue route on passe par la mer Caspienne, la mer d’Aral presque disparue, ou encore le lac Aydar Kul créé par le déversement d’un barrage Kazakh il y a 50 ans sous l’ère soviétique… Le décor est planté.

Un mot ouzbek résume à merveille le pays, « Chorsu« , qui signifie littéralement quatre chemins, ou carrefour. Le quartier des marchés dans les villes ouzbeks portent souvent ce nom.

Depuis des temps séculaires les routes marchandes sont passées par Khiva, Bukhara, ou encore Samarcande, villes d’échanges depuis des millénaires qui accueillaient en leur temps des cargaisons d’épices, de soie, des tapis et bien d’autres marchandises qui partaient d’Europe pour l’Asie lointaine ou en revenaient. Grouillants à l’époque de caravaniers Arabes, Perses, Italiens, Turcs, Chinois, l’effervescence des grandes années de la route de la soie est quelque peu retombée.

Aujourd’hui encore l’Ouzbékistan est un pays à la croisée des chemins et des influences :

  • Les russes ont marqué profondément l’histoire du pays, ancienne république soviétique indépendante depuis 1991, et la langue y est encore parlée couramment par tous les habitants. C’est d’ailleurs la seule langue internationale qu’on parle ici, exit l’anglais.
  • Les influences perses sont encore évidentes, de nombreux tadjiks (de langue persophone) peuplent majoritairement les villes de Samarcande et Bukhara. C’est Staline en 1925 qui a dessiné les frontières, ça me rappelle nos vieilles colonies.
  • L’appartenance au monde turc n’échappe à personne et comme la Turquie, les Ouzbeks se tournent aussi vers l’occident, apprennent l’anglais, le français ou l’italien à l’école. L’ouzbek étant une langue turcophone, les turcs et les ouzbeks se comprennent sans problème.
  • Enfin, les regards sont évidement tournés vers l’est et le voisin chinois. Les Nouvelles Routes de la Soie sont un des axes de développement majeur du pays.

Pourtant, les centres d’intérêts et les cartes géopolitiques mondiales sont bien différents des nôtres. La proximité linguistique rapproche l’Ouzbékistan de la Russie, de l’Iran et de la Turquie.

On regarde l’occident avec un regard lointain, et beaucoup plus de retenue. La guerre en Ukraine est loin de faire la une des journaux même si la population y est sensible. Les grands centres de pouvoir régionaux et d’influences culturelles ne sont pas les nôtres : Pas de chaînes de magasins ou de restaurants occidentaux par exemple. Oubliez donc McDonalds ou Starbucks.


L’Islam 🕌

Impossible de décrire le pays d’hier comme celui d’aujourd’hui sans parler de l’influence de l’Islam dans la société et dans l’architecture.

De madrassas en mosquées, le séjour en Ouzbékistan se teinte de céramiques bleutées sur fond de glaise ocre. Les coupoles bleus coiffent des bâtiments qui tiennent debout uniquement par l’opération du Saint Esprit (Allah ?). Les minarets penchent dangereusement au point de faire de l’ombre à Pise, les portails majestueux ont résisté aux nombreux séismes dont est victime la région mais donnent l’impression que les architectes de l’époque avaient découvert la vodka avant l’arrivée des russes.

La plaque où se situe l’Ouzbékistan est tellement sujette aux séismes que le pays a jusqu’ici dû renoncer à l’énergie nucléaire (aussi par manque d’eau !). Respect donc aux architectes qui ont construit des structures qui tiennent debout 1000 ans plus tard.

Contrairement à la Turquie, définitivement très traditionnelle sur la question de l’Islam, la religion en Ouzbékistan se pratique avec pudeur et mesure. Les femmes ne portent que très peu le voile, l’heure de la prière n’attire les fidèles que le vendredi, même si l’on remercie Allah pour chaque repas une fois celui-ci terminé. Nous avons pu parlé librement et ouvertement de religion, d’histoire de religion, sans jamais se sentir en décalage.

Respect semble être le maitre-mot, surement un héritage du passé lointain.


La société Ouzbek moderne 🇺🇿

De Tachkent à Samarcande, de Khiva au village Hayat au cœur des monts Nurota, le pays demeure très inégalitaire.

Des ressources

Les richesses du sous sol assurent à l’état une rente confortable à l’export : Or, Uranium, Marbre (dont ils raffolent), autres minerais, gaz, charbon, pétrole. Ajoutons à ces ressources l’agriculture dans la vallée de Fergana, les champs de coton dans les plaines de Samarcande, Boukhara, Urgench… La surexploitation soviétique du coton a eu définitivement raison de la Mer d’Aral, mais aujourd’hui la culture plus raisonnée permet aux locaux d’en vivre et le pays envisage désormais de réduire ses exportations pour développer sa filière textile. Plutôt qu’exporter la matière première et importer des produits à valeur ajoutée, c’est pas si bête hein ? On devrait en prendre de la graine pour notre filière française de frites (ndlr, qu’on importe transformées de Belgique et des Pays Bas après leur avoir vendu nos patates).

Laïus sur l’école

Mais la véritable richesse de ce pays, à nos yeux, c’est son peuple et son éducation. Nous avons été bluffés par le niveau de langue dans le pays : Tous les habitants que nous avons croisés sont au minimum bilingues, très souvent trilingues, et souvent quadrilingues voir plus. De plus, lorsqu’un ouzbek apprend une langue, il la parle à merveille. Notre guide parlait français sans doute mieux que nous, le tout sans accent !

Les langues les plus parlées sont l’Ouzbek et le Tadjik comme langues maternelles, puis le Russe, et beaucoup plus rarement l’anglais, le français, l’italien, l’espagnol.

Pourtant, l’école dans le village est encore assez rudimentaire. Le matin ce sont les plus jeunes qui y vont, puis les grands prennent le relai l’après midi, il n’y a pas assez de professeurs et les salles de classes sont trop petites pour une population en croissance exponentielle (plus de 3 enfants par familles).

Chaque année le président offre les cartables aux élèves, en 2022 ce sont 712 000 sacs à dos qui ont été distribués dans les familles, charge à elles d’acheter l’uniforme réglementaire ensuite.

Les professeurs en Ouzbékistan jouissent d’une rémunération très correcte qui attire encore aujourd’hui les talents.

  • Il leur est possible d’accroitre leurs revenus en fonction de leurs compétences, de leur niveau de langue (un certificat C1 confère +50% de salaire et est revalidé tous les 3 ans, obligé de rester à niveau).
  • Chaque année, ou deux fois par an, les professeurs peuvent passer un examen théorique, avec classement, et plus ils sont « bons », mieux ils peuvent être rémunéré. Un système de promotion au mérite, bien loin de nos vieux shnoks qui ne se sont pas remis en question depuis François Mitterrand.
  • Au final, un bon professeur gagnera entre 1000 et 1500€ dans un pays où le salaire moyen avoisine les 200/300€.

Bon ça commence à faire beaucoup d’informations là, il est peut-être temps de calmer Arte et de plonger au cœur de l’action et des anecdotes de voyages croustillantes et gourmandes.


So Soviet, Tashkent 🏙️

Commençons par Tashkent, ville où l’héritage soviétique se fait sacrément sentir. On sent que le béton a fait la fierté d’une époque. A base de grands blocs, un peu comme lors de mon passage à Kiev, on a construit la ville au détriment du bon goût et de la couleur, ou alors il faut être daltonien. Le gris à perte de vue dénote avec le bleu du ciel. Dans une partie de LEGO, l’URSS serait sortie grande gagnante.

Ambiance soviétique

Le bâtiment emblématique de la ville, l’Hôtel Ouzbékistan, censé représenter un livre ouvert (le Coran ?) ferait à peine office de vieille barre HLM chez nous, mais ici c’est un passage incontournable des photos de mariage, soit. Le musée de l’histoire de l’Ouzbékistan (et de la propagande on ne va pas se mentir) n’est pas bien plus joli, mais bon, ça fait parti du voyage.

En centre ville, une vieille fête foraine hyper glauque et délabrée semble être l’activité favorite de la population très occidentalisée. Difficile de trouver un restau qui sert de la nourriture ouzbek au milieu des parcs verts et paisibles, où les enfants font des tours de petits trains et du tir à la carabine (on se doute que s’ils restaient des tanks à proximité, ça ferait parti des best sellers). Autre activité phare, taper des grands coups de poings dans des putching balls de foire. Bon, c’est quand même un peu russe tout ça.

Finalement, le métro est une master piece d’architecture en comparaison de la surface !

C’est une fois sorti du centre ville qu’on découvre un peu la vie ouzbek dans le quartier de Chorsu (près du bazar de la ville). Ici, les bâtiments hauts et les grandes avenues de goudron où circulent uniquement des Chevrolets blanches laissent la place à des maisons à un étage, beaucoup plus désordonnées. La poussière fait son apparition et les chaussures blanches commencent à se sentir souillées. Le niveau sonore monte aussi même si globalement sur le marché personne ne hurle et ce n’est pas dans la culture de rabattre le client, et encore moins le touriste qui se fait franchement rare. En fait, on n’en croise aucun.

Ballets à l’Opéra Navoyi

Heureusement après une bonne journée de visite et de marche, nous posons nos fesses à l’opéra Alisher Navoyi de Tashkent en compagnie de la haute société russe de Moscou en voyage là où elle peut encore aller. C’est d’ailleurs un sentiment assez étrange mais pas si désagréable de croiser ces gens qu’on ne croise jamais nulle part.

Les ouzbeks qui s’y perdent ne manquent cependant pas de s’y faire remarquer : En plein ballet de Shéhérazade, notre voisine de devant au quatrième rang filme tout avec son téléphone, bras en l’air. Après lui avoir plusieurs fois signifié d’arrêter, discrètement, nos voisins russes de derrière et d’à côté perdent patience. A l’entracte, l’administration de l’opéra est prévenue et la caméra-woman folle est avertie. Malgré tout, à peine commence Carmen, qu’elle recommence… Soudain, une russe se lève, arrache le téléphone et le confit aux rangs de derrière qui le relaient jusqu’au rang du fond ! Une engueulage en russe en plein ballet avec besoin d’intervention du personnel éclate pour finalement faire rassoir la chieuse de service. Au milieu, Léonore et moi, évidemment morts de rire !


En train vers Samarcande 🚂

Après ce premier aperçu de l’Ouzbékistan à Tashkent, nous prenons le train pour Samarcande. 3h de trajet pour une dizaine d’euros par personne seulement dans un wagon très confortable, thé offert bien sûr. Ici boire le thé « kok tchoï » (thé vert) en ouzbek est une tradition fort agréable. Ceux qui le préfèrent noir comme en Turquie commanderont un « khora tchoï« .

A travers des paysages arides et des champs de coton, le train nous conduit à Samarcande où nous prenons le bus collectif n°3 vers le centre ville et le Registan sous le regard médusé des locaux qui ne doivent jamais y voir un touriste. A peine 1 400 sum (= 0,13€) mais tout de même 45 minutes avant de pouvoir poser les sacs à dos.


Héritage des caravanes et de la route de la soie 🐫

Chaque monument, chaque mosquée, chaque madrassa arbore une coupole plus large que sa voisine, un portique plus monumental encore, des mosaïques plus colorées et c’est un festival de couleurs. Le cœur historique de la route de la soie plonge le voyageur dans la perse et le monde musulman.

On rêve de récits d’aventures, on se représente les élèves des écoles coraniques prier et apprendre, on pourrait encore imaginer la poussière soulevée par tous les marchands qui sont passés sur ces places, et dans ces bazars à coupoles.

Il suffit de tendre l’oreille et l’on peut encore entendre une dizaine de langues parlées comme si cet héritage de mixité était éternel ici. Bon, maintenant, ce sont surtout des touristes plus que des marchands, certes…

Artisanat

Quiconque s’est un jour perdu dans les petites ruelles de Bukhara saura que les marchands y ont apporté des merveilles, que des artisans y ont perpétué des traditions séculaires et ont su préserver un savoir faire hors normes :

  • Coutellerie et travail de la forge, tissage de la soie que l’on retrouve dans les vêtements ou bien brodée sur des magnifiques suzanis et autres kilims et tapis dont les noms m’échappent… Les portes des bâtiments finement sculptées témoignent aussi de ce travail d’orfèvre que les jeunes continuent d’apprendre de leurs grand-parents. On se transmets encore de générations en générations le savoir-faire de la céramique et de la peinture de miniatures.

Une immense richesse se dégage de l’artisanat du pays et l’on est obligé de rester humble devant l’histoire de ce peuple, ou plutôt de ces peuples.

Les Caravanes

Jadis, les caravanes qui transitaient par la route de la soie se constituaient au fur et à mesure du trajet, chaque marchand qui possédait entre 2 et 3 chameaux se joignait aux précédents pour constituer une caravanes allant jusqu’à 180 bêtes. Le Sarbon (celui qui sait) menait la caravane à travers le désert en suivant les étoiles ou les minarets éclairés toute la nuit qui les guidaient tel le phare guide les navires.

Le soir, au Caravansérail, on chantait, on troquait ses marchandises avec les marchands venus de l’autre bout du monde, on partageait le repas, on priait selon sa croyance pendant que les chameaux se reposaient à l’extérieur de ces mini villes fortifiées dont on fermait et gardait les portes la nuit. La fortune des empires d’Asie centrale s’est faite grâce à toutes ces richesses qui y transitèrent.

Aucun marchand ne parcourait réellement les 12 000 km des routes de la soie, on en parcourait une portion, au départ de Venise jusqu’à croiser des marchands Arabes avec qui on échangeait des marchandises avant de repartir dans le sens opposé. Ces derniers rencontraient alors des perses et des chinois en Asie mineure et ainsi de suite… De Lyon jusqu’à Xi’an.


De Samarande à Bukhara et à Khiva, Patrimoine mondial de l’UNESCO 🏛️

De telles merveilles ont évidemment été classées par l’UNESCO même si on sent que les efforts de préservation sont assez disparates. Oui ici on n’a pas peur de faire un trou dans une coupole pour faire passer une gaine technique alu afin de rafraichir la salle de prière à grand coup de clim’, c’est un style.

SAMARCANDE

Le site du Registan (reg = sable ; istan = le lieu ; istan qu’on retrouve dans le nom de nombreux pays ; Ouzbek’istan = lieu des ouzbek) de Samarcande est probablement l’un des lieux les plus emblématiques du pays, mais l’ensemble Bibi Khanum construit par la femme de Tamerlan, la nécropole de Shah i Zinda sont aussi somptueux. Le mausolée d’Amir Temur connu comme le Gur Emir (ou Tamerlan, dont le nom français dérive de Timur Lang, « le boiteux » en perse) est également magnifique.

Le hasard faisant bien les choses, nous avons quitté Samarcande la veille du sommet de l’organisation de coopération de Shanghai qui accueillait 15 chefs d’état tels que Xi Jingping, Vladimir Poutine ou les présidents Indien, Iranien, Turc… Dans une ville à la propreté impeccable, vidée de ses touristes et sous haute sécurité, nous avons pu entrapercevoir un autre visage de l’Ouzbékistan. Notez que sur des kilomètres, devant chaque palmier un policier montait la garde, surement à la recherche d’une sauterelle un peu rebelle !

BUKHARA

Les superlatifs vont me manquer ou devenir redondants à force de décrire ces chefs d’œuvre de l’art musulman et je ne résiste pas à citer l’ensemble Poy Kalon à Bukhara, l’ensemble Liah i Khaouz, … On appelle ensemble les lieux qui regroupent plusieurs mosquées et madrassas au même endroit.

A Bukhara, le mausolée Ismaïl Samani est un chef d’œuvre d’art Samanides et le deuxième mausolée le plus ancien du monde musulman, impeccablement conservé. On ne compte plus le nombre de mausolées que nous avons visité en plus des palais.

Sur chaque monument, on imagine que les ornements sont décoratifs, mais en y prêtant attention, on s’aperçoit qu’il s’agit de textes arabes, souvent le nom de Allah ou de Mahomet, parfois d’autres. Les étoiles à 8 branches sont une représentation des 8 portes du paradis. Parfois le nom de Allah est répété 4 fois autour d’un cercle pour rappeler qu’Allah est partout. Rien n’est laissé au hasard et les monuments sont recouverts de phrases en arabes, habilement cachées si l’on n’y est pas initié.

KHIVA

C’est à Khiva que les splendeurs du pays sont les plus mises en valeur. A l’intérieur des remparts intacts de la vieille ville, aucune voiture, c’est un dédale de petites ruelles qui conduit de monuments classés aux suivants et la ville en regorgent. Au couché du soleil depuis l’Ark (le palais des anciens régents) les minarets, portiques, madrassas, remparts, coupoles, se teintent d’une couleur rougeâtre qui rappelle le sable lointain du Kyzyl Kum. Le désert de « sable rouge » en ouzbek, mais ne vous y trompez pas, il tient son nom de la couleur des fleurs et de coquelicots qui le recouvrent intégralement au printemps !

Le plus surprenant à Khiva, c’est de voir que les bâtiments classés (et il y en a des dizaines) servent ici d’habitations ou d’atelier à une famille, là de boutique… En fait, les habitants utilisent encore de ces bâtiments, ils ne sont pas du tout sanctuarisés !


KYZYL KUM, le désert de sable rouge 🏜️

Entre Samarcande et Bukhara nous avons opté pour la route du désert, accompagnés de notre chauffeur et guide francophone Jahongir de l’agence Karavan Travel. Pendant trois jours nous avons roulé sur des routes d’asphaltes défoncées, des chemins de sables ou de cailloux. Notez ici que le choix d’une agence locale est précieux pour accéder aux connaissances et à la culture du pays, ainsi que pour sortir des sentiers battus, sinon c’est extrêmement difficile.

Le désert du Kyzyl Kum

Quelques heures après le départ de Samarcande, le goudron fait place nette aux cailloux et Jahongir nous fait la blague que nous sommes enfin arrivés en Afghanistan. A s’y méprendre. Dans les collines environnantes on aperçoit de minuscules petits villages, coupés du monde. Jahongir y est né et nous raconte la vie ici.

Ici on manque de tout, et surtout d’eau à la saison sèche. L’hiver on se chauffe à la bouse de vache à l’intérieur des petites maisons en briques de terre sèche. Les gens vivent de l’élevage, beaucoup sont des bergers sédentarisés d’origines kazakhs. Les animaux mangent de l’herbe à chameaux qui a été récoltée l’année d’avant, puis ramollie par les pluies du printemps. On cultive la pastèque, fruit miraculeux gorgé d’eau qui pousse en plein désert, sans eau. Elles sont d’ailleurs délicieuses ! Nous nous arrêtons un moment pour en acheter au bord de la route.

Jahongir nous raconte comment ses grands parents cultivaient la pastèque. Pour trouver de l’eau, ils repéraient l’herbe à chameaux qui est connue pour aller puiser l’eau à 40m sous la surface, puis ils sectionnaient celle ci dans le sens de la tige pour y introduire une graine de pastèque. La graine pouvait alors puiser l’eau loin sous le sol grâce au système racinaire de l’herbe à chameaux. Malins !

Le plus incroyable dans ce paysage désertique c’est d’imaginer que les soviétiques y ont fait pousser du coton extrêmement gourmand en eau à une époque, et on comprend que la mer d’Aral soit vide aujourd’hui. Entre les grands parents qui cultivaient la pastèque et les penseurs de Moscou, je sais à qui je confierais mon jardin.

HAYAT

Au cœur du désert nous faisons halte le soir dans une village au doux nom de Hayat, la vie. Une source d’eau coule dans cette vallée verte, véritable havre de paix. En levant les yeux, le sommet de la montagne culmine à 2000m. Hayat Bashi, début de la vie.

Bien que ce nom laisse songeur, le lendemain lorsque Ruslan, 19 ans, nous conduit au sommet, nous étions plutôt au bout de notre vie ! Slalomant entre les herbes sèches piquantes, égratignant nos jambes pour ne pas dire plus sous un soleil de plomb, cette belle randonnée de 5h nous a mené à la rencontre des mouflons locaux. En chemin une courte halte à l’ombre du pistachier nous a permis de déguster à même l’arbre ce fruit ! Bien sur, quand je dis randonnée, n’imaginez surtout pas qu’il y a un chemin, ici c’est dré dans le pentu, et au feeling, pour la descente pareil, à pique. Léo est arrivée en bas presque agacée et légèrement épuisée ! (A la relecture de cette phrase avant publication, elle a doublement acquiescé d’ailleurs !)

AYDAR KUL

En reprenant la route dans l’après midi, nous faisons halte au bord du lac Aydar Kul dont on se souviendra toute notre vie. Après avoir passé une dune de sable et de rocs, nous tombons nez à nez avec une immense étendue d’eau, à perte de vue. Spectacle extraordinaire dans ce lieu improbable.

Le lac de plus de 200km de long a été créé artificiellement pour éviter qu’un barrage Kazakh sur le point de déborder inonde la population locale. Depuis, ce lac salé est rempli par l’eau venue des régions agricoles car les terres sont si salées qu’entre chaque récolte il est nécessaire d’inonder la terre pour la laver avant de drainer le sol. Oui moi aussi, j’ai fait répété quand on m’a raconté ça !

Au coucher du soleil, nous posons nos bagages dans notre Yourte ! Le soir, un chanteur Kazakh anime la soirée sous le ciel étoilé au coin du feu qu’on alimente encore une fois avec de l’herbe à chameaux. Que ce soit le chameau ou cette plante, heureusement qu’ils existent sinon on se demande comment tournerait le pays.


La Cuisine 🍽️

Il est temps de parler cuisine. Ici la Shashlik (brochette) est reine et on mange du bœuf, du mouton, du poulet, de l’agneau, à peu près tout, sauf du porc bien sur, religion oblige. Une bière coute dans les 10 000 sum (moins d’un euro), une brochette plutôt autour de 15 000 (1,3€), le pain environ 5 000 sum et une salade qu’on se partage, autour des 12 000. A ce stade je compte sur vous pour avoir le taux de conversion : 1€ = 11 000 sum. Donc 100 000 sum ça fait ? 9€ bravo.

On rajoute dans les menus des Manti (des ravioles chinois) qu’on paye autour de 30 000 sum, des soupes en tout genre dont les prix vont de 15 000 à 30 000 sum et des Samsas qu’on appelle chez nous Samoussas à environ 8 000 l’unité, et on se fait une bonne idée de ce qu’on peut manger partout. Localement à Khiva on retrouve d’autres spécialités comme les lagmans (des nouilles) mais surtout dans tout le pays c’est le Plov, le plat national que nous avons eu la chance de préparer dans une famille Ouzbek.

Le Plov

Plat à base de viande de mouton sautée dans l’huile de lin, de carottes et d’oignons hachés finement, recouvert de riz long et dur (un peu comme pour le risotto), la grand mère de la famille nous a guidé dans la préparation du plat qui prend environ une heure. Tout en russe et en ouzbek, avec quelques mots d’anglais que connaissait sa petite fille, ce moment convivial exceptionnel a marqué notre passage à Samarcande.

Les hommes de la famille qui n’ont pas assistés aux préparatifs et ont mangés entre eux après les femmes nous ont conviés au toast traditionnel à la vodka et au cognac. Ici, on lève son verre (ou son bol…) et on doit porter un toast, prononcer des paroles inspirantes et positives avant de boire cul sec. Puis on recommence, et attention ça peut aller très très vite ces histoires ! En quelques minutes le cognac est vide…


Coutellerie de Bukhara 🔪

J’ai eu la chance exceptionnelle de pouvoir travailler pendant quelques heures aux côtés d’un grand maître de la coutellerie de Bukhara. Shavkiddin Kamalov est la 6ème génération de forgerons, et enseigne désormais à son fils.

Expert en lame de damas, le temps nous limite à la réalisation d’un beau couteau en lame acier carbone que j’ai pu ramener avec moi en France. Il nous aurait fallut 5 jours pour forger un couteau de damas !

C’est un grand moment de partage que je n’oublierai jamais. Merci !


Des rencontres et des histoires… 💭

Au final l’Ouzbékistan est loin des voyages détentes, c’est avant tout une aventure humaine dont sont témoins les sites millénaires. On prend le temps de discuter, de s’intéresser à l’autre, à sa culture, à son métier, à sa langue, et à ses origines.

Authentique et vraie, la culture de la route de la soie a été fièrement préservée dans le secret pendant les années de domination soviétique, et aujourd’hui tel l’emblème national, le phénix ouzbek renait de ses cendres et retrouvera sans doute un jour la grandeur de l’empire timouride.


L’Ouzbékistan en pratique 📙📍

Bon, le récit culturel est maintenant terminé, mais on ne peut pas se quitter sans quand même vous raconter un peu dans le détail les aspects pratiques du voyage. Des fois qu’un jour vous vous perdiez là bas !

Au niveau de la communication, c’est le russe qui vous sortira de toutes les situations même si on sent que la jeune génération apprend l’anglais de plus en plus. Globalement, on est souvent confronté à des difficultés pour échanger dans la langue de Shakespeare.

L’avion, avec Turkish Airlines via Istanbul reste la meilleure option pour rejoindre Tashkent ou Urgench (Khiva) depuis la France.

Transport

Côté transport local, le taxi est une option fiable et dont le prix est dérisoire. On payera rarement plus de 50 000 sum (4.5€) pour faire une dizaine de kilomètres. Entre Urgench et Khiva (40min) on en a payé 150 000 (13.60€) sans négocier. On tombe sous la barre des 20 000 sum (1.80€) pour traverser une ville. Sinon le train entre les villes constitue le meilleur moyen de transport, en plus d’être celui qui nous plonge le plus au cœur du pays. Le site est d’ailleurs très bien fait !

EDIT 24/04/2023Lien à jour vers le site de réservation de train.

  • Entre Samarcande et Tashkent, 3h et 120 000 sum chacun. (11€)
  • Entre Bukhara et Khiva, en train de nuit avec couchette, 7h de trajet et 120 000 sum également.

Nourriture

Les marchés (bazar) regorgent d’épices et de produits alimentaires (mais pas que) en tous genre, on vous donne une idée de quelques prix en vrac :

  • Pain – 3 000 (0.27€)
  • Samsas et autres pâtisseries salées – 3 000 (0.27€)
  • Eau – 2 000 (0.18€)
  • Boisson / Soda – 5 000 (0.45€)
  • Thé au kg – entre 30 000 et 50 000
  • Les épices au kg selon le type entre 30 000 (poivre) et 200 000 (curcuma) (2.70€ – 18€)
  • Pistaches et amandes au kg – autour de 150 000 selon la qualité (13.60€)

Un repas moyen par personne ne dépassera que très rarement les 80 000 sum (7.2€), sauf quand on prend de l’alcool et qu’on empile les plats. Notons que le pourboire est souvent ajouté à la note (10% de plus que les prix affichés) mais on peut tout de même récompenser un service de qualité en donnant directement dans la main du serveur un (ou plusieurs) billets. Ca ne mange pas de pain !

Dans les restaurants, prix en vrac :

  • Brochette de viande – entre 12 000 et 20 000 (1€ – 1.80€)
  • Salade – entre 10 000 et 25 000 (0.90€ – 2.30€)
  • Pain – 5 000 (0.45€)
  • Manti – autour de 30 000 les 5 (2.70€)
  • Plov – autour de 30 000 le plat (2.70€)
  • Lagman – autour de 30 000 le plat (2.70€)
  • Soupes – entre 15 000 et 30 000 selon le type (1.35€ – 2.70€)
  • Théière – entre 5 000 et 10 000 (0.45€ – 0.90€)
  • Eau et bière entre 8 000 et 15 000 (0.70€ – 1.35€)

Notons ici qu’on dépasse rarement 30 000 sum pour quoi que ce soit (2.70€) mais que le portions étant raisonnables, on peut facilement prendre 1 plat, 1 salade ou 1 salade et quelques brochettes avant d’être rassasié. Les restaurants touristiques ne tabassent pas tellement plus que les locaux, l’ordre de grandeur sera de + 5 000 par rapport aux prix moyens (0.45€)

Visites et logements

Ce qui finalement coute le plus cher, mais c’est relatif, ce sont les droits d’entrée dans les monuments. Comme il y en a beaucoup et que les tarifs varient entre 10 000 (0,9€) et 60 000 (5.45€) par personne, on peut facilement dépenser 400 000 (36€) à deux dans une ville. Au passage, si quelque chose est fermé ou inaccessible, moyennement un billet de 50 000 (4.50€), on peut ouvrir des portes.

Les logements sont aussi très accessibles, même si il faut le reconnaitre nous avons tendance à voyager routard. Les tarifs ont oscillé entre 10€ et 25€ la nuit, par personne.

Contacts utiles pour préparer un séjour ?

  • Indy Guide – Très bon site de mise en relation avec des guides locaux. Très professionnel et très sérieux.
  • Karavan Travel (attention, il existe un Karavan Travel en Turquie aussi)
    • EDIT 21/07/2023 – suite à vos retours j’ai contacté Jahongir pour lui faire remonter un potentiel problème technique du formulaire de contact / email de contact. N’hésitez pas à lire les commentaires de cet article, je partage les coordonnées de Jahongir le directeur de l’agence, et l’email que j’avais utilisé il y a un an, au cas où.

En Ouzbékistan, on …

… mange avec la main droite et on évite de garder ses pieds proches de la table !

… ne se mouche pas en public. Un guide local a d’ailleurs félicité notre guide et nous a remercié quand nous avons quitté le repas spontanément pour le faire.

… marchande ! Evidemment !

… peut faire confiance aveuglément, la culture du vol n’est pas compatible avec la mentalité. Vous pouvez vous balader avec 500€ dans la main, sans rien craindre.


Argent et dépenses

EDIT du 24/04/2023

Suite à deux commentaires récents de lecteurs, je rajoute une brève section argents et dépenses.

NB: Je n’ai aucun lien commercial avec ces entreprises, je partage simplement deux solutions parmi tant d’autres qui fonctionnent bien pour moi. Et pour être en phase avec nos valeurs et l’esprit des ce blog gratuit et non monétisé, je reverserai tout éventuel parrainage à une ONG (Unicef, Croix-Rouge, ou MSF à qui je donne déjà).

Option 1 – Carte de débit chez Revolut, facile

  • Vous décidez d’approvisionner le compte du montant que vous voulez, comme ça aucun risque en cas de perte de la carte ou de piratage. Je l’utilise souvent en voyage pour les paiements dans les petits magasins/restaurants. Lien de parrainage Revolut. (Je ne suis pas sur qu’il y ait une récompense en cadeau, mais la carte est cool et l’ouverture de compte très simple, mon frère l’a fait pour payer en Côte d’Ivoire récemment)

Option 2 – Compte courant et carte de débit chez Boursorama

  • J’utilise leur carte « Ultim » au quotidien, même en France. Lien de parrainage chez Boursorama – (Vous pouvez recevoir entre 80€ à 130€ offerts via ce lien de parrainage selon l’offre du moment)

Pour tout ce qui est retrait, contrairement à ce qu’on lit dans les guides un peu en manque d’actualisation, on trouve des distributeurs de banque presque partout. Ce n’est pas la peine de partir avec des liasses de dollars ou d’euros à changer.

La carte est également acceptée dans la majorité des endroits, y compris les musées, les boutiques, et la plupart des restaurants, même les plus improbables.

Option 3 – Pour aller plus loin

Coup de gueule

Note : 0.5 sur 5.

Le petit futé, une aberration ! Habitué à voyager avec le routard, nous avons acheté le guide du petit futé, seul guide francophone disponible en Ouzbékistan. Minable : Aucune information à jour avec des prix 5 fois plus bas que la réalité sur les monuments, bien trop élevés sur les restaurants (avec en plus des adresses plus que limitées…), des approximations ridicules sur les noms des lieux, les noms des restaurants, un apport culturel extrêmement limité, et on se demande même si l’auteur du livre a mis les pieds dans le pays depuis 10 ans. Pour dire, même les cartes ne placent pas les sites au bon endroit alors qu’ils n’ont pas bougé depuis un millénaire !

De l’aveu d’un local, un jour il a croisé quelqu’un du petit futé qui rédigeait seul devant un moment l’histoire de celui-ci sans n’avoir consulté personne sur le sujet.

Bref, je déconseille fortement ce bouquin et nous allons nous fendre d’un mail à ses auteurs.

Vive le Routard et les routards !

Le meilleur forum voyage – Le Routard


🌍 La Gazette des Bougeotteurs 🌏

Album photo Turquie + Ouzbékistan 2022

Istanbul + Uzbekistan

L’article de blog sur Istanbul est en cours de rédaction, il sera bientôt disponible…

#Ouzbékistan #Uzbekistan #Samarcande #Samarkand #Bukhara #Boukhara #Khiva #Kyzylkum #Aydarkul #Voyage #Routedelasoie

80 réflexions au sujet de “🇺🇿 Ouzbékistan, sur la Route de la Soie et à la découverte de ses merveilles”

  1. Bonjour. Merci pour toutes ces infos utiles.
    Je part dans environ 2 mois en Ouzbékistan. Je souhaiterai savoir comment vous avez fait pour le téléphone et internet… avez-vous acheté une puce locale ? Si oui, quelle marque avez vous choisi? Et quel budget faut-il prévoir pour 3 semaines ?

    En vous remerciant par avance.

    Nahima

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    1. Bonjour Nahima,

      Merci pour votre commentaire !

      Pour le téléphone nous avons acheté des cartes SIM en arrivant à l’aéroport de Tashkent, c’est assez facile. Il faut juste penser à vérifier que votre téléphone est débloqué et fonctionnera avec n’importe quel opérateur. Il n’y a pas un large choix de compagnies, de mémoire il y en a deux, et elles se valent. Faites plutôt en fonction du prix et de l’offre du moment.

      Pour le prix, c’est très raisonnable, l’équivalent d’une vingtaine de dollars pour un mois de consommation (avec largement assez de Go).

      Le budget du voyage dépend énormément de ce que vous souhaitez faire, là où vous voulez dormir, si vous prenez ou non des guides etc… Mais d’une manière générale on mange pour 5/10€ par personne par repas donc il faut compter une 20aine d’euros par jour. Les logements corrects sont accessible pour une 20aine d’euros également et avec les visites des sites hors transport je dirai que le budget journalier moyen tourne autour de 60€ maximum.
      Donc en rajouter le transport, sachant que vous n’allez peut être pas en avoir tous les jours, je pense qu’une moyenne de 80€/j par personne devrait être assez large. A la louche avec 1500€ par personne sur 3 semaines on est assez large en Ouzbékistan.

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  2. Bonjour
    votre blog est très agréable à lire , fluide, , de belles photos et des infos interessantes et concrètes.
    Vous indiquez la nécessité et l’importance du guide pour la compréhension de la culture.
    Pouvez vous me dire si vous avez effectué ce voyage avec la présence permanente du guide? Ou bien uniquement pour certaines parties?Vous aviez pu préparer , réserver seuls ce voyage ou êtes vous passés par une agence?
    J’ai souvent préparés , organisé et géré mais je crains un peu la barrière de la langue pour ce voyage.
    Je prévois 3 bonnes semaines en août , en couple.

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    1. Bonjour Jensen,

      Merci beaucoup pour votre commentaire encourageant !

      Nous avons choisi de ne faire que 3 jours avec le guide, lors de notre voyage entre Samarkand et Bukhara. Pour visiter les villes je ne suis pas sur que ça soit nécessaire, disons qu’avec des guides de voyage, quelques blogs, et pourquoi pas en sollicitant un apprenti guide sur le site en lui même, cela suffit largement. Sur la place du Registan à Samarkand, c’est très facile de trouver un étudiant qui ne demande pas mieux que pratiquer l’anglais ou le français en faisant le guide (bénévolement, mais on peut quand même les rémunérer !)

      En fait, en Ouzbékistan il faut quand même passer par une agence, ou au moins un site qui met en relation sinon c’est très difficile. Nous sommes très routards et indépendants, mais c’est vrai qu’il est difficile d’accéder aux infos ou a des contacts en dehors des agences. Ceci dit ce sont souvent des petites agences familiales, loin de ce qu’on entend par agence de voyage en occident.

      Nous pouvons recommander les yeux fermés Karavan Travel (francophone ; https://karavan-travel.com/fr/ouzbekistan/), mais vous pouvez essayer aussi de faire du sur mesure et plus ponctuel avec le site Indy Guide (https://indyguide.com/) qui vous mettra en relation avec différents prestataires pour des activités de quelques heures.

      Vous allez vous régaler, rien que d’y repenser, ça donne envie d’y repartir !

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      1. Bonjour
        Merci pour votre aide .
        Je viens de passer une dizaine de jours à lire , à regarder des reportages , à consulter les blogs ( souvent assez anciens) et notre voyage se précise.Avez vous parcouru la région sud de Samarcande? Et la vallée de Ferghana ?
        Bon week-end
        Brigitte J.

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      2. Bonjour Brigitte,
        Nous sommes effectivement bien passé dans la région de Samarcande mais pas de Ferghana.
        A Samarcande il est inutile de s’arrêter plus de deux jours, mieux vaut depuis là envisager une excursion dans le désert ou les monts Nurata

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      3. Merci de votre retour…
        Nous avons bien prévu de partir 3 jours dans le désert et les monts Nurata,avec quelques visites prévues.
        Nous dormirons 2 nuits en village.J’ai eu des contacts avec un chauffeur qui nous organise ce petit tour .
        Nous avons décidé de ne pas aller dans la vallée de Ferghana mais de prendre le temps dans les villes et alentours.Je pense que la vallée mérite une bonne semaine et 2 jours c’est juste de la route …
        Brigitte

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  3. Bonjour,
    Un blog enfin à la hauteur de ce que l’on attend, d’un blog. Pas de bla bla égocentré. Des informations vivantes agréables à lire et l’envie donnée d’aller voir ailleurs. A l’occurance en Ouzbékistan. Cela tombe bien nous prenons l’avion dans deux semaines pour concrétiser un réve ancien.
    Alors merci!! et une question !! Il me semble avoir lu dans un chapître de votre blog, mais sous toute réserve que vous avez parlé de carte bancaire sans frais (au moment des retraits). Est ce une erreur de ma part, un fantasme ou une réalité??
    Avez vous été vous promener dans les Monts Nurata??
    Merci pour votre réponse

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    1. Bonjour Paravel, quel plaisir de lire ce commentaire très encourageant ! Merci beaucoup, je suis ravi que ça vous plaise !

      Alors concernant la carte j’ai deux suggestions en réalité.
      – J’ai un compte chez Revolut qui donne accès à une carte de retrait et paiement sans frais en Ouzbékistan. Revolut a l’avantage d’être un compte secondaire qu’on recharge à sa guise, en gros pas de risque de se faire prélever sans limite si on se fait voler ou pirater sa carte. C’est aussi plus simple à créer, aucun revenu attendu, premier versement de… 10€ ! (en quelques cliques et on reçoit la carte sous 5j) –> Je vous donne mon lien de parrainage (ça ne mange pas de pain) – https://revolut.com/referral/theo3ae1w!APR1-23-AR
      – J’ai également un compte chez Boursorama qui me donne accès à leur carte Visa Ultim sans frais en Ouzbékistan –> Idem, au cas où voici un lien de parrainage qui vous donnera droit à 110€ offert – https://bour.so/NElKGqXIkE

      Ces deux cartes sont d’ailleurs très pratiques car sans frais dans de nombreux pays !

      Nous sommes aller nous promener dans les monts Nurata au départ du village de Hayat (la vie, en ouzbek)
      –> https://www.google.com/maps/place/Hayot+Boshi+cho'qisi/@40.5461485,66.7321322,12.46z/data=!4m6!3m5!1s0x3f52f3799bba1c0b:0x3513fc46ba857b78!8m2!3d40.4954999!4d66.7202594!16s%2Fg%2F11rq3_wqgc?hl=en

      Sur place un enfant du village (Ruslan) nous a emmené en montagne. Pour nous y rendre, nous avons fait le trajet avec Jahongir de l’agence de voyage familiale Karavan Travel (francophone).

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  4. Re bonjour Théo,

    Merci pour ces précieuses infos. Notamment pour les cartes bancaires mais aussi pour les Monts Nurata. J’ai pris contact avec Jahongir la semaine dernière, malheureusement pour nous, il ne sera pas disponible aux dates ou nous séjournerons. Je lui ai proposé un de ses collègues francophone pour le désert de sable rouge. J’attends sa réponse!! J’ai pris bonne note du village de Hayat.
    J’ai passé en revue votre blog avec les différents lieux de vadrouilles et me suis rendu compte que vous partiez de Lyon. Nous habitons en Ardèche et aimons découvrir des contrées lointaines. Si vous passez par chez nous, bienvenus à la maison seul ou avec Léonore.
    Bonne soirée
    Pascal

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    1. Bonjour Pascal, ravi de vous aider ! J’espère que vous reviendrez nous dire comment s’est déroulé ce séjour !

      Effectivement, nous vivons actuellement à Lyon avec Léonore. Nous ne manquerons pas de vous faire signe de passage en Ardèche !

      Théo

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  5. Bonjour
    Merci pour cet article très intéressant et rempli d’infos utiles. Nous projetons d’aller en Ouzbékistan à l’automne. Le lien que vous donnez pour la compagnie ferroviaire ne fonctionne pas ; pourriez-vous me donner le nom de cette compagnie (ou l’adresse de leur site internet si vous l’avez).
    Concernant l’argent, l’euro est-il facile à changer dans les grandes villes ? Y a-t-il des bureaux de change ou faut-il changer dans les banques ? Trouve-t-on des distributeurs de billets qui prennent les cartes internationales dans les grandes villes ou a l’aéroport à Tashkent ?
    Je vous remercie par avance pour vos réponses

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    1. Bonjour Cath,

      Merci pour votre commentaire !

      Le lien pour la compagnie ferroviaire : https://chipta.railway.uz/en/home (il marche sur mon ordi, je viens d’essayer, je vais relire et éditer l’article du blog)

      Pour l’argent, je vous recommande tout de même de prévoir de retirer un maximum sur place plutôt que de changer. Néanmoins nous avons réussi à utiliser des euros quelques fois, mais je n’en ferai pas une règle absolue.
      Concernant les distributeurs, pas d’inquiétude, contrairement à ce qu’on lit dans certains guides papiers (probablement bien obsolète), on en trouve de partout et nous n’avons jamais eu de mal à retirer de l’argent. Ce ne sera peut être pas le cas dans les petits villages bien sûr, mais dans une ville digne de ce nom on trouve facilement.

      Pour les cartes sans frais, j’ai répondu récemment à Pascal dans un autre commentaire et je peux vous conseiller Revolut ou Boursorama (Ultim) qui proposent des cartes gratuites et sans frais. Si vous avez besoin de plus d’information ou des inquiétudes, n’hésitez pas à me dire ! (Pour info, je ne suis absolument pas sponsorisé, juste satisfait de ces deux cartes 😉 )

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  6. Bonsoir Théo,
    Merci infiniment pour votre blog. Je me reconnais dans la manière de voyager et y trouve ainsi des info très utiles ! Je suis notamment impressionnée par vos réponses systématiques à tous les commentaires ! Merci pour votre assiduité 🙂
    Je suis en train de préparer notre voyage de deux semaines du 24 juillet au 6 août ou du 18 août au 1er septembre. J’aurai sans doute prochainement des questions de plus en plus précises !
    Merci d’avance !

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      1. Bonsoir Théo,
        Je serais volontiers preneuse de vos recommandations en matière d’hébergement et de restaurants !
        Par ailleurs (peut-être en privé ?), auriez-vous un mail pour Karavan Travel ? Car mon mail envoyé à l’adresse de leur site me revient ! Sinon, j’enverrai un whatsapp!
        Merci beaucoup!
        Excellente journée,
        Pauline

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      2. Bonjour Pauline !
        Bien sur, au niveau du logement j’ai eu le sentiment quand nous avons voyagé l’an dernier que l’offre est supérieur à la demande. Disons que pour un couple de deux personnes, ce n’est jamais complet mais ce serait un peu plus compliqué pour un groupe de 20 personnes.
        Nous n’avions pas réservé en avance nos logements sauf pour l’arrivée à Tashkent.
        Ensuite sur place, Booking.com fonctionne bien. Gardez en tête que nous n’avons pas exactement les mêmes standards qu’eux, un 8/10 ressemble à un 6/10 chez nous, mais ça fait parti de l’expérience. Vous arrivez à Khiva ou à Tashkent ?
        A Khiva nous avions une super adresse (Polvonnazir Guest House), à Tashkent une auberge de jeunesse assez… surprenante mais finalement très pratique (Art Hostel).

        Côté restauration, c’est un peu pareil on trouve toujours de la place (sauf à Boukhara où on nous a refusé une ou deux terrasses le soir aux heures de pointes). Je peux retrouver quelques noms de restaurant si vous voulez, mais d’une manière générale la cuisine est bonne et les restaurants sont honnêtes, on ne sert pas de surgelé… Souvent on comparait les prix, quand c’est peu cher, c’est local et bon, quand c’est plus cher, en général on ne paye que le fait d’être un touriste !
        Je vous envoie le contact pour Karavan Travel par mail 😉
        Théo

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    1. Bonjour Pauline,

      Nous revenons d’Ouzbékistan il y a trois semaines. Si j’ai bien lu, vous comptez partir 24 juillet au 6 août ou du 18 août au 1er septembre.
      Vous allez avoir des températures plus que caniculaires, autour de 45 à 50°. Les sites et la saison touristiques sont à l’arrêt à cette période excessivement très chaude.
      Nous avons des amis qui nous disent qu’en ce moment les températures sont inhabituellement hautes.
      Il est vrai que de mi juin à fin septembre il est déconseillé de se rendre en Asie centrale.
      Plusieurs raisons à cela en dehors de la chaleur. C’est la période des moissons, travaux des champs, des récoltes et en particulier du coton pour la récolte en septembre. Une grande partie de la population est mobilisée pour cela.
      Mais vous faites comme vous le sentez. Lorsque que nous y étions fin mai, il faisiait déjà 36 à 38°. Les meilleures périodes pour visiter le payas sont de début avril au 10 juin et de fin septembre à fin novembre.
      Si vous souhaitez des info supplémentaires, n’hésitez pas. Sinon bon voyage!!
      Pascal

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      1. Bonsoir Pascal,
        Je vous remercie pour votre message. En effet, j’avais bien en tête des températures autour de 40° mais pas tant au delà ! D’où vous viennent ces informations de 45-50° ?
        Malheureusement, nous n’avons pas tellement le choix de nos vacances et ne voulons pas passer à côté de tant de splendeur !
        Je serais preneuse de vos recommandations en matière d’hébergement et de restaurants !
        Merci beaucoup,
        Pauline

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    2. Bonjour Pauline.
      Pourriez-vous me faire un retour sur votre voyage ? En effet, je prévois un voyage à la même période que la vôtre mais au vu du commentaire de Pascal Paravel, j’hésite un peu.
      La chaleur était elle excessive ? Les sites touristiques étaient ils fermés ?
      Merci pour votre retour.

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  7. Bonjour Theo,
    Super blog !
    Nous allons nous y rendre en aout cet été et nous devons partager des moments avec des locaux . Que nous conseillez vous d’apporter comme petits cadeaux?
    Sophie

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    1. Bonjour Sophie, merci beaucoup ! Content que ça vous plaise 🙂
      Ce n’est pas forcément spécifique à l’Ouzbékistan mais d’une manière générale je sais que des échantillons de parfum français feront toujours leur petit effet. On avait aussi croisé un garçon dans un village qui portait une montre qu’un touriste lui avait offert.
      Sinon, n’importe quel article de mode française ça marche toujours, c’est un peu cliché, mais c’est finalement ce à quoi les locaux identifient les français. Après tout dépend peut être de qui vous allez voir/rencontrer.
      Si je pense à autre chose, je vous redirai !

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  8. Bonjour Théo,
    Merci pour toutes ces infos.
    Nous sommes 2 et serons en Ouzbékistan pour 11 jours à compter du 30 septembre prochain / retour le 10 octobre. Vols directs au départ de Paris/Urgench et retour depuis Tashkent/Paris avec Uzbekistan Airways
    J’observe que vous ne parlez pas du tout de Shakhrisharz. Est-ce un manque d’intérêt de votre part, ou de temps?
    Par ailleurs, votre expérience d’une nuit sous la yourte révèle telle encore de l’authenticité de l’habitat Uzbeck ou n’est-elle pas davantage une attraction touristique?
    Concernant les bons services de l’agence Karavan Travel, et leur guide Jahongiir dont vous mentionnez leurs coordonnées (site Web et adresse email), sachez que j’ai essayé de les contacter mais suis resté sans réponse de leur part.
    Uniquement, pour infos : le Petit fûté vient de sortir une dernière édition parue en juin 2023.
    Bien à vous.
    Bernard B.

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    1. Bonjour Bernard, merci pour votre commentaire.

      Effectivement nous n’avons pas sélectionné Shakhrisharz. Cela rallongeait pas mal le voyage en terme de temps de trajet et les retours que nous avons eu sur place semblait indiquait que la ville ne présentait pas un grand intérêt par rapport aux autres villes comme Samarcande, Boukhara et Khiva. Le détour occasionné par un passage dans cette ville éloigne nettement du lac Aidar Kul et des monts Nurota que nous voulions voir. En 11 jours ça me semble difficile de faire les deux.

      La nuit en Yourte est effectivement une attraction touristique plus qu’une vraie expérience nomade, néanmoins si je la compare avec ce que j’ai pu connaître au Maroc ou en Tunisie, voir même dans les Andes, on reste dans une expérience humaine et locale. Les guides locaux prennent part à la soirée, on mange local, le chant et la danse autour du feu ne sont pas surfaits. Les yourtes ont l’électricité… mais le confort reste sommaire. Disons qu’à choisir entre un hôtel quelconque dans le désert ou une nuit en yourte, la yourte reste plus sympathique.

      C’est ennuyeux pour Karavan Travel. Vous pouvez essayer de contacter Jahongir par téléphone (whatsapp) +998 97 910 13 87 ou par email (information.karavan@gmail.com, que j’avais utilisé l’an passé) si vous le souhaitez. J’ai vu que l’adresse sur le site était info@karavan-travel.com, peut-être y a t’il un problème.

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    2. Bonjour Bernard, je me permets d’intervenir en revenant d’Ouzbékistan il y a quelques semaines. Déjà vous choisissez une bonne période pour vous y rendre par rapport à la chaleur. La ville de Shakhrisharz ne présente pas beaucoup d’intérêt au regard des autres villes connues. De plus vous devriez faire un aller et retour dans la journée à partir de Samarcande car la visite de la ville ne prend que quelques heures.
      Pour ce qui concerne le guide du petit futé, par pitié ne l’achetez pas!!! Achetez plutôt le guide OLIZANE (suisse) qui est extremement complet. Vous pouvez le trouver d’occasion sur le site momox-shop.fr et peu cher, ou sur Rakuten: https://fr.shopping.rakuten.com/mfp/3031738/ouzbekistan-samarcande-boukhara-khiva-calum-macleod-livre?pid=189284277&fbbaid=5632984268&t=180191&gclid=Cj0KCQjw2eilBhCCARIsAG0Pf8uOGVI-3Bqc9ozmkl5GzAsKu2WhmqaPNpvylmTtFXWZ9HGa3AAy8SkaAowfEALw_wcB
      Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas!!
      Bon voyage, vous allez vous régaler.
      PAscal

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  9. Bonjour Théo,
    Bonjour Pascal,
    Merci pour vos réponses qui se rejoignent concernant la ville de Shakhrisharz. Je vais en tenir compte.
    Concernant l’approche des lac Aidar Kul et des Monts Nurota, ne pourrait-on pas séjourner une nuit dans la ville de Nurota (je vois un hôtel assez bien et pas cher sur booking)? Et, de là se diriger en voiture jusqu’au village de Hayat?
    PS: Théo : J’ai retrouvé votre guide Jahongir. Je viens d’échanger avec lui. Si je vous ai bien lu, vous aviez utilisé ses services uniquement sur 3 jours? Si vous vous souvenez, quel avait été son prix (logement compris ou non)?
    Bernard B.

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    1. Bonjour Bernard,
      Oui je pense que Séjourner à Nurota se fait très bien, c’est une ‘vraie’ ville et depuis là, les routes sont plutôt bonnes jusqu’au lac.
      Je ne me souviens plus du tarif exact, nous avions modifié certains points du devis (que j’ai retrouvé) qui se chiffrait autour de 300€/personnes pour : 2 nuités, tous les repas, rémunération du guide, taxes de séjour, tous les frais de transports.
      C’est plus cher que si l’on s’organise seul, mais l’expérience en vallait la peine !

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  10. Bonjour ,

    Merci pour ce blog , très bien rédigé et qui donne envi de découvrir l’Ouzbékistan.
    J’avais une question concernant le change.
    Vous conseillez de partir avec une CB genre revolut et de retirer sur place.
    Cependant, j’ai entendu qu’il existait un Black change , qui permet de changer des euros contre des soms à un meilleur taux dans la rue ou à certains endroits.
    Savez vous en plus sur ce sujet ?
    Merci

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    1. Bonjour Many,
      Merci pour votre commentaire !

      J’en avais effectivement entendu parlé sur des blogs avant d’y partir mais sur place plus vraiment. De ce que j’ai compris, ce change parallèle existait effectivement « avant » mais que ce n’est plus vrai depuis 2017 après un tour de force du gouvernement. En tous cas s’il existe encore quelque part, il est loin d’être commun et je ne compterai pas dessus (a l’inverse du « blue » en Argentine).

      Je sais que certains hôtels et commerces acceptent des euros ou des dollars, mais si vous avez des soums, ça marchera aussi bien en soit… Dans certains cas si vous payez en euros on vous rendra la monnaie en Soum, mais au taux officiel.

      Effectivement, comme je le précise la CB est très démocratisé dans le pays. La plupart des blogs rédigés avant de Covid indiquent l’inverse et conseille d’avoir du cash, mais au cours des 5 dernières années les ATM ont poussés dans tout le pays et il est réellement facile de retirer des soums. Nous avions retiré beaucoup à Tashkent le premier jour en se disant qu’on n’aurait peut être pas la même facilité à trouver plus tard après avoir lu des blogs justement, et finalement on aurait pu retirer vraiment partout où nous sommes passés.

      J’espère que tout cela vous éclairera un peu !

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  11. Bonsoir Théo,
    Nous avions déjà communiqué le 25 juillet dernier. Merci encore.
    Je me permets de revenir vers vous pour une toute autre question matérielle, et qui concerne le choix du moyen de transport entre Khiva et Boukhara. Indépendamment d’un coût moindre pour le train, et d’une durée sensiblement identique avec la voiture (7/8 heures), avec le recul, quel serait votre choix aujourd’hui (train ou voiture?).
    Bien cordialement.
    Bernard B.

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    1. Bonjour Bernard,
      Je ne veux pas répondre à la place de Théo, mais le train est une expérience beaucoup plus plaisante de la voiture, surtout sur ce trajet, longue distance. Le prix est aussi trés attrayant, car le voiture vous coûtera beaucoup plus même si vous négociez le prix.
      Un autre élément qui n’a rien à voir, je peux vous fournir une edresse de guest house à Khiva à cent mètres de la cité, et excellente.
      Cordialement
      Pascal

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      1. Bonjour Pascal,
        Bonjour Théo,
        Comme précédemment, je réponds à vous deux. Merci.
        J’opte volontiers pour le train. Je viens de consulter le site que Théo m’avait proposé. Facile d’accès mais très peu de disponibilités avant le 15 septembre , et au-delà plus aucune information . J’ai lu par ailleurs que les billets mis en vente par internet l’étaient seulement 45 jours avant la date de départ. Alors, comment avez vous fait?
        Bien cordialement.
        Bernard B.

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      2. Bonjour Bernard,
        Effectivement je me souviens avoir pris les billets une quinzaine, peut être vingtaine, de jours avant notre trajet. Nous avions voyagé en septembre et il y avait beaucoup de disponibilité, peut être que là vous êtes au milieu des vacances et qu’ils sont un peu plus pris d’assaut ?
        Je vous conseillerai bien de ne pas trop anticiper l’achat et de regarder deux ou trois semaines avant votre trajet, mais si le train est complet et que vous n’êtes pas flexible sur la date ça peut être embêtant…
        Malheureusement je ne suis pas sûr qu’il y ait d’autres options pour le train.

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    2. Bonjour Bernard,
      Désolé pour le temps de réponse, j’ai vu que Pascal a également répondu entre temps.
      Je suis d’accord avec sa réponse, je pense que le train est une expérience qui vaut le coup en elle même. Quand j’ai le choix et si je n’ai pas la nécessité de conduire pour sortir de la route principale pour visiter un village je choisi toujours le train.
      Je pense également que vous y gagnerez en fatigue !
      Ceci dit je ne l’ai pas fait en voiture… mais à refaire, je reprendrai le train !

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  12. Bonjour Théo,
    Je reviens vers vous car effectivement je vois des trains disponibles pour Boukhara, au départ de Khiva, pour les quelques jours à venir mais pas au-delà! Je surveillerai donc le moment venu.
    Par contre, je ne parviens pas à finaliser mon achat. Pour exemple, je choisi un train (date, et heure), je clique sur continuer, l’on m’invite à créer mon compte, je choisi email ou tél., je crée mon mot de passe que je répète une seconde fois, je confirme LOGIN : se connecter, et je suis renvoyé à nouveau à la case départ où l’on me demande de rentrer mon Tél. Je clique sur registration, l’on me demande d’entrer un code SMS je compose un code et c’est invalide!! C’est sans fin. Voyez vous une erreur dans mon parcours?
    Désolé de vous prendre tout ce temps.
    Bref, par ailleurs, oui j’avais vu l’émission des trains sur la 5 voici 10/15 jours. Au départ de Tashkent (intéressant sur Tashkent), puis train pour Samarkand (bien pour les partages dans le train, mais beaucoup de temps passé sur la préparation du Plov, Rien sur Bukhara, rien sur Khiva, puis la mer d’Aral également beaucoup de temps passé avec un pêcheur pour constater les bateaux échoués après le retrait des eaux et la disparition presque totale des poissons). Non, définitivement nous n’irons pas jusqu’ici.
    Bien cordialement.
    BERNARD

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    1. Bonjour Bernard, je viens de faire une simulation pour le trajet Khiva Boukhara, le 25 aout, il y avait une place de disponible pour le train de 9h12.
      Persistez!!!!
      Bon voyage
      Pascal

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    2. Bonjour Bernard,
      Désolé pour le temps de réponse, le mois d’Août et les vacances… J’avais vu que Pascal vous avait répondu.
      Je ne vois pas d’erreur dans votre façon de faire, de mémoire j’avais créer un compte sur le site, pris mes billets et utiliser des QR code reçus en effet.
      Bien d’accord avec vous à propos du reportage, et je trouve que la mer d’Aral manque un peu d’intérêt… En tous cas si on est limité en temps je trouve que ça ne vaut pas le détour !

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  13. Bonjour Théo,
    Je crois que j’en ai enfin terminé avec notre projet , tenant largement compte de vos expériences et de l’aide des Guest Houses où nous séjournerons.
    Un seul choix me reste à opérer, le train ou la voiture entre Khiva et Boukhara! Lorsque vous écrivez que le train est une expérience beaucoup plus plaisante, que voulez vous dire? Quels échanges pouvons nous avoir avec d’autres passagers, alors que nous ne comprenons pas la langue et que très peu comprennent ni la nôtre ou l’anglais. Les paysages ? Autres choses selon vous?
    A nouveau, mille merci.
    BERNARD B.

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    1. Bonjour Bernard, super ! Vous y êtes presque !

      Concernant l’expérience en train, effectivement la langue est un frein aux échanges. Cependant il reste tout à fait possible de tomber dans un wagon avec des personnes qui parlent un peu anglais, ou qui essaie de partager. On peut aussi tomber sur d’autres voyageurs internationaux.

      Je dirai que le plus du train, c’est surtout l’expérience de voyager dans un wagon d’un autre temps, l’ambiance, dormir sur des couchettes, jeter un œil à la fenêtre et contempler un paysage de champs de coton et de steppes, et enfin arriver dans la ville endormie avant l’arrivée des touristes (ce que nous avions vécu dans le train de nuit).

      C’est finalement l’occasion de vivre une expérience locale au milieu des locaux, dans un train « dans son jus » assez loin de nos habitudes françaises.

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      1. Bonjour Théo,
        Merci pour l’ensemble de vos réponses.
        Encore une seule question, si je peux me permettre ! Y a t-il un lieu, une activité que vous avez apprécié plus que tout autre sur l’ensemble de votre séjour?
        BERNARD

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      2. Bonjour Bernard,
        Je pense que si nous devions en choisir une, la cuisine du Plov avec les locaux à Samarkand est probablement l’une des plus mémorables. Sinon, pour vous en donner quand même une deuxième là traversée en voiture du désert, le stop pour acheter des pastèques, le tout dans une atmosphère surnaturelle nous reste aussi comme un moment très fort.

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  14. Bonjour à tous,
    Je me joins aux commentaires pour vous remercier de partager ces infos et pour votre réactivité. Je vais partir en Ouzbekistan, a priori à partir de mi septembre, pour 15/20 jours (même si je n’ai pas encore réservé !), le tout est de savoir si je me lance en individuel ou si je me joins à un groupe organisé (bien plus pratique, mais me tente bqc moins). Mes questions pratiques sont les suivantes : avez vous tout organisé de France (résa des trains, prestations de l’agence locale) ou sur place ? avez vous rencontré d’autres « routards » avec qui vous auriez pu partagé des prestations (partage de voiture par ex) ? en ordre de grandeur, quel était le prix du billet d’avion A/R ?
    Merci par avance pour vos retours

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    1. Bonjour !

      Merci pour votre commentaire. Au choix, je préfère toujours organise moi même mais surtout voyager seuls sur place. J’ai horreur de dépendre des autres voyageurs et de suivre un timing, sans place aux changements de dernière minute et à l’improviste.

      Pour ce qui est des réservations, nous avions trouver notre guide avant de partir (via Karavan Travel) ainsi que nos deux premières nuit sur place. Le reste, activité, train, nous avons fait ça sur le moment, et il y avait beaucoup de disponibilité. Vu que vous partez aux mêmes dates grosso modo, je pronostiquerai bien la même chose 🙂

      Par contre nous n’avons pas croisé beaucoup de routard occidentaux, voir même pas du tout. Beaucoup de russophones par contre.

      Je ne me rappelle plus des tarifs des billets, nous étions passés par Istanbul où nous nous sommes arrêté plusieurs jours. En tous les trois billets devaient revenir à 500€/personnes je pense. Environ…

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      1. Bonjour les Bougeotteurs, merci pour votre réponse rapide. J’ai 2 questions très pratiques : l’une concerne les moyens de paiement des hotels : les CB sont elles acceptées ou faut il payer en cash (comme je le comprends sur booking)? si c’est en cash, quelle devise (sums, $ ou €) ?
        la 2nde concerne l’enregistrement dans les hotels : l’enregistrement fait par les hotels donne-t-il lieu à un doc qu’il faut conservé en cas de contrôle (au moment du départ à l’aéroport je suppose)? ces quelques précisions seront utile, merci par avance

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      2. Bonjour,
        Réponse aux bretons. Dans les hôtels, il est tout à fait possible de payer dans ces trois monnaies, mais il est préférable de régler sa note en sums. Avant le règlement, vous demandez à hôtelier si cela l’intéresse que vous régliez en dollars ou euros.
        Pour la seconde question, les hôteliers sont tenus d’élaborer le document justifiant votre séjours. Mais à l’aéroport de départ, rien n’est demandé, gardé les en souvenirs!!
        Bon séjour à vous
        Pascal

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      3. Le 29 août , en partant de l’aéroport de TachKent on nous a demandés les documents d’enregistrement.
        Mais je pense que c’était simplement pour la forme car nous n’en avions que 2 sur les 5 lieux d’hébergement ( 3 semaines de voyage)et aucun soucis !
        Les déclarations sont faites par les hébergeurs sur internet .
        Bon séjour, vous allez vous régaler , c’est magnifique !

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      4. Bonjour, désolé pour la réponse qui traine.
        Dans les hôtels nous aurions pu régler en CB, mais nous avions aussi suffisament de cash. Donc au final on réglait plutôt en cash, en Sums. C’est je pense, le mieux.
        Effectivement, on nous indique devoir garder les petits papiers d’enregistrements, ce que nous avions fait, mais pour le coup on ne nous a jamais rien demandé au moment de repartir. Après, il suffit de les glisser avec son passeport pour s’assurer de ne pas avoir une déconvenue 😉

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  15. Bonjour, Super merci pour toutes ces précieuses indications qui m’ont bien servies à préparer notre voyage 🥰. Nous partons dimanche de Toulouse et j’ai vraiment hâte. Pour finir de boucler ma valise , j’aurais quelques précisions à vous demander. J’ai l’impression qu’il va faire chaude et pensez-vous que bermuda et débardeur pour une femme ne choquera pas? Faut-il prévoir des vêtements chauds car nous restons en Ouzbékistan 3 semaines sans faire de trek en montagne. Merci pour votre aide🙏

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    1. Top ! Vous devez avoir hâte !

      Pour le débardeur ça ne choquera pas dans la rue, mais c’est mieux d’avoir un foulard et les épaules couvertes pour les visites de sites. Typiquement pour les mosquées parfois la tenue « correct » sera cheveux couverts, épaules couvertes, et pas mini short 😉

      Sinon niveau chaleur, en fait c’est chaud mais très sec donc plutôt supportable. Le soir la température tombe vite, et le contraste avec la journée chaude fait qu’un petit pull est largement supportable ! (Je vous recommande vraiment d’avoir de quoi vous couvrir, après pas besoin d’une doudoune non plus mais petit coupe vent c’est léger et efficace 😅)

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    1. @Pascal, « Gardez » les, est une simple correction orthographique ou un impératif car c’est indispensable ? ;). Je vais les demander à chaque étape et les conserver. Je reviens sur les $, est ce utile d’en avoir, notamment pour payer les prestations d’agence sur place ou les € sont également acceptés ? J’ai lu qu’il valait mieux avoir des dollars d’où ma question. Merci pour vos précisions et bonne soirée,

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      1. Les Bretons,
        Nous n’avions aucun dollars en poche, les euros peuvent se changer au marché noir, dans la rue à un taux très intéressant. Les « changeurs » vous sollicitent dans les grandes villes à l’entrée des marchés. (pas de crainte).
        Pour ce qui est des justificatifs d’hébergement, les hébergeurs vous les fournissent sans demander.
        Profiter de ce beau pays et de sa population adorable.

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  16. Bonjour
    Nous prevoyons de partir fin avril départ mai 2024; Merci pour ce partage d’expérience. Pour le moment je pense prendre mes billets d’avion en passant par Istambul c’est ce que j’ai trouvé de moins chers avec 1 stop de 3 jours à Istambul (à l aller ou retour ?)

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  17. Ensuite je pensais passer par une Agence, Evaneos m’a fait un 1er devis de 1249€/pers pour 13 jours de roadtrip avec les incontournables et 2 rando autour de Asraf. vous en pensez quoi ?merci

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    1. Bonjour,
      Le prix pour un voyage organisé ne me semble pas particulièrement élevé pour 13 jours. Forcément en l’organisant soi-même on peut économiser plusieurs centaines d’euros mais ce n’est pas du tout la même logistique. Vérifiez bien que tout est inclus dans votre devis ou faites vous expliquer ce qui ne l’est pas (du genre la vodka au repas que vous ferez dans un village local, le guide local pour les randonnées etc…).
      Sinon je pense que deux randonnées dans les monts Nurota c’est très bien. Elles seront probablement un peu ressemblante mais à la saison où vous y serez il est possible d’une fois vous voyez des lacs, des chevaux etc et une autre fois plus de nature, rocher, etc… Je ne sais pas exactement. En tous cas je trouve ça bien 🙂

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  18. Bonjour
    Nous nous envolons vers l’Ouzbékistan lundi prochain 25 septembre 2023 pour une quinzaine de jours sur place. Hôtels réservés via Booking et billets de train via uz.railways.
    En fin de séjour, nous avons loué pour 3 jours une auto de location pour aller vers Kokand et la vallée de Ferghana.
    Question : avez-vous entendu parler de pénuries d’essence en dehors de Tashkent ?
    Bravo pour votre blog et entièrement d’accord avec vous concernant le petit futé.
    Cordialement
    Michel

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    1. Bonjour Michel, désolé pour ma réponse tardive !
      Non je n’avais pas entendu parler de pénuries d’essence, mais je n’ai pas moi même loué une voiture… Mon chauffeur n’avait pas eu de soucis mais nous n’étions pas dans cette même région.
      Merci beaucoup pour votre compliment 🙂

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  19. Bonjour
    Merci pour ce bloog et vous commentaires très intéressants.

    Nous prévoyons de partir fin avril 2024 pour 11/12 nuits sur places. Evaneos nous a fait une proposition de circuit entre Shiva et Tashkent pour 1200€/pers (hors billets avion) . A chaque fois nous avons 1 journée avec 1 guide pour nous faire visiter les sites et nous avons 2 jours autour de Nurata avec 2 randonnées dans la montagne.
    Le programme : 2J à Xiva ou Khiva puis trajet vers Boukhara en voiture ou bus ce n’est pas indiqué. 2j à Bukhara départ pour asraf en passant par les montagnes de Nourataou 2 nuit chez l’habitant et 2 rando avant de repartir pour Samarcande. 2 jours à Samarcande Puis train pour Tachkent. A tachkent on nous propose de se rendre ensuite dans les montagne vers Amirsoy et le barrage du lac Charvak. le 2eme J à Tachkent visite de la ville et on reprend l’avion vers 23h minuit. Que pensez vous du programme ? Avez vous de commentaires ou suggestions différentes? Merci

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    1. Bonjour Laurent,
      Je trouve que le programme est très complet et suffisamment « efficace » au sens où il n’est souvent pas nécessaire de s’attarder plus de deux jours dans une ville. Une petite remarque qui n’aura peut etre pas d’importance mais dans le sens du circuit vous allez commencer par les merveilles des routes de la soie (Khiva est incroyable), passer par Boukhara qui a été très rénové avant d’aller progressivement dans le désert puis Samarkand, un joyaux mais qui peut être un peu moins impressionnantes que les précédentes villes du fait qu’elle est très ouverte (pas entouré de rempart). Vous finissez par Tashkent qui est du point de vu patrimoine la ville la moins intéressante, vous plongez dans l’univers soviétique pour finir.

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  20. Merci pour vos réponses et conseil. 1er chose à faire rapidement prendre nos billets d’avion. Le reste on peut encore prendre un peu de temps pour finaliser le programme. Merci

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  21. Bonjour
    C’est fait les billets d’avion sont réservés pour fin avril avec un week end escale à Istambul. Nous avons inversé le sens selon vos recommandations. Nous arriverons à Tachkent pour repartir de Khiva.
    Maintenant nous avons le temps de faire appelle aux agences pour comparer les propositions de circuits.

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    1. Bonjour Laurent, génial ! Vous n’allez pas regretter j’en suis certain.
      Pour Istanbul vous avez déjà un programme ?
      Sinon dans les immanquables selon nous : la citerne Yerebatan Sarn, la mosquée Bleu, Sainte sophie (petit conseil, allez y le soir ou de nuit, c’est beaucoup plus calme et ouvert en continue), le palais de Topkapi mais pensez à prendre vos billets en avance, il y a de la queue. La visite est assez longue. Pour manger le soir, traverser le bosphore et rapprochez vous de la tour de Galata. Sinon le long du Bosphore également. Pour le midi autour du Grand bazar il y a vraiment de tout et un paquet de spécialité (parfois étranges) à goutter, laissez vous guider à l’instinct.
      Le plus beau couché de soleil c’est depuis la plateforme juste après l’embarcadaire de Karakoy !
      Si vous avez le temps d’aller à la mosquée Solimane, elle vaut vraiment le coup d’oeil.
      Pour les transports en commun, procurez vous une « Istanbul card » qu’on recharge aux bornes et qui permet de payer en badgant à l’entrée du tram par exemple. Attention aux arnaques et aux gens qui, soit disant, veulent vous aider.

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  22. Bonjour,
    Je viens de voir sur le site Horaire des trains en Ouzbékistan : advnatour , toutes les date et heures sont disponibles , mais pas sur le site officiel https://eticket.railway.uz/ 1 , je me demande si ca vaut la peine , quand le prix est de 10/20 euro sur officiel , il est de 90 euro sur advnatour !
    Donc question : Est ce qu’on peut trouver des billets sur place même si sur le site ils sont pas disponible ?

    Merci

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    1. Bonjour 👋
      A 90€, c’est un peu du vol… ça me parait vraiment déraisonnable.
      Les billets peuvent être achetés en gare oui, il y a des comptoirs.
      S’ils ne sont pas disponible en ligne j’imagine que c’est soit parce que le train est complet, soit parce qu’ils ne sont pas encore ouvert à la vente…
      Après il est tout à fait possible que ce site achète à l’avance des billets et les réserve… ce qui veut dire que vous n’en trouverez peut être pas pour le même train.

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      1. Bonjour,
        Merci pour la réponse , mais je ne suis pas trop avancé 😦
        je part dans 3 semaines , pas encore trouvé mes billets 😦

        Merci quand même !

        J’aime

  23. Bonjour
    Merci Théo pour les conseils pour Istambul. Pour le moment rien de bien prévu mais nous ferons les incontournables sur 2,5j. Une de mes interrogations est de savoir si l’on peut utiliser les transports en commun entre l’aéroport et le centre. (compagnie Turkish airways). Bonne journée

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  24. Bonjour,

    Merci pour ce blog. Beaucoup d’informations très intéressantes.
    Quel était le prix pour l’excursion dans le désert ? (Par personne)

    Merci
    Valentin

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  25. Bonjour!
    Tout d’abord, bravo pour cette chronique très sympa, riche de détails sans etre pédante.. ce fut un plaisir de la lire.
    J’aimerais contacter Karavan travel, mais leur adresse email ne marche pas : une solution alternative?

    Merci d’avance !
    Sara

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    1. Bonjour Sara, merci pour le commentaire !
      Oui bien sur, je vais vous donner un numéro : +998 97 910 13 87 (Jahongir, responsable de Karavan travel).
      Vous pouvez lui écrire sur whatsapp. Si vous le souhaitez vous pouvez lui dire que vous venez de notre part, mais je pense que même sans cela il donnera suite à votre sollicitation 🙂

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