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đŸ‡ș🇿 OuzbĂ©kistan, sur la Route de la Soie et Ă  la dĂ©couverte de ses merveilles

Quelques mots ne suffiront pas Ă  rĂ©sumer cette aventure en dehors des sentiers battus, ces rencontres incroyables, ces paysages dignes des contes des mille et une nuits… Prenons ensemble la direction de l’Asie centrale, sur les traces des grands caravaniers le long de la mythique Route de la Soie.

Note : 5 sur 5.

đŸ‡ș🇿 OuzbĂ©kistan, sur la Route de la Soie et Ă  la dĂ©couverte de ses merveilles

Prenez vous un bon thĂ© c’est l’ambiance et lancez vous. Au menu du jour :

  1. L’OuzbĂ©kistan
  2. L’Islam
  3. La société Ouzbek moderne
  4. Tashkent
  5. Caravanes et route de la soie
  6. Patrimoine mondial de l’UNESCO
  7. Le désert
  8. La cuisine et l’artisanat
  9. L’OuzbĂ©kistan, guide pratique
Istanbul + Uzbekistan

L’OuzbĂ©kistan, Chorsu de l’Asie centrale 🌏

On ne rĂ©alise pas toujours comme l’Asie est vaste, qu’entre la Turquie et le Bosphore oĂč nous avons fait escale quelques jours et la Chine s’Ă©tendent dĂ©serts, steppes, montagnes, plaines irriguĂ©es et champs de coton notamment. Sur la longue route on passe par la mer Caspienne, la mer d’Aral presque disparue, ou encore le lac Aydar Kul crĂ©Ă© par le dĂ©versement d’un barrage Kazakh il y a 50 ans sous l’Ăšre soviĂ©tique… Le dĂ©cor est plantĂ©.

Un mot ouzbek rĂ©sume Ă  merveille le pays, « Chorsu« , qui signifie littĂ©ralement quatre chemins, ou carrefour. Le quartier des marchĂ©s dans les villes ouzbeks portent souvent ce nom.

Depuis des temps sĂ©culaires les routes marchandes sont passĂ©es par Khiva, Bukhara, ou encore Samarcande, villes d’Ă©changes depuis des millĂ©naires qui accueillaient en leur temps des cargaisons d’Ă©pices, de soie, des tapis et bien d’autres marchandises qui partaient d’Europe pour l’Asie lointaine ou en revenaient. Grouillants Ă  l’Ă©poque de caravaniers Arabes, Perses, Italiens, Turcs, Chinois, l’effervescence des grandes annĂ©es de la route de la soie est quelque peu retombĂ©e.

Aujourd’hui encore l’OuzbĂ©kistan est un pays Ă  la croisĂ©e des chemins et des influences :

  • Les russes ont marquĂ© profondĂ©ment l’histoire du pays, ancienne rĂ©publique soviĂ©tique indĂ©pendante depuis 1991, et la langue y est encore parlĂ©e couramment par tous les habitants. C’est d’ailleurs la seule langue internationale qu’on parle ici, exit l’anglais.
  • Les influences perses sont encore Ă©videntes, de nombreux tadjiks (de langue persophone) peuplent majoritairement les villes de Samarcande et Bukhara. C’est Staline en 1925 qui a dessinĂ© les frontiĂšres, ça me rappelle nos vieilles colonies.
  • L’appartenance au monde turc n’Ă©chappe Ă  personne et comme la Turquie, les Ouzbeks se tournent aussi vers l’occident, apprennent l’anglais, le français ou l’italien Ă  l’Ă©cole. L’ouzbek Ă©tant une langue turcophone, les turcs et les ouzbeks se comprennent sans problĂšme.
  • Enfin, les regards sont Ă©videment tournĂ©s vers l’est et le voisin chinois. Les Nouvelles Routes de la Soie sont un des axes de dĂ©veloppement majeur du pays.

Pourtant, les centres d’intĂ©rĂȘts et les cartes gĂ©opolitiques mondiales sont bien diffĂ©rents des nĂŽtres. La proximitĂ© linguistique rapproche l’OuzbĂ©kistan de la Russie, de l’Iran et de la Turquie.

On regarde l’occident avec un regard lointain, et beaucoup plus de retenue. La guerre en Ukraine est loin de faire la une des journaux mĂȘme si la population y est sensible. Les grands centres de pouvoir rĂ©gionaux et d’influences culturelles ne sont pas les nĂŽtres : Pas de chaĂźnes de magasins ou de restaurants occidentaux par exemple. Oubliez donc McDonalds ou Starbucks.


L’Islam 🕌

Impossible de dĂ©crire le pays d’hier comme celui d’aujourd’hui sans parler de l’influence de l’Islam dans la sociĂ©tĂ© et dans l’architecture.

De madrassas en mosquĂ©es, le sĂ©jour en OuzbĂ©kistan se teinte de cĂ©ramiques bleutĂ©es sur fond de glaise ocre. Les coupoles bleus coiffent des bĂątiments qui tiennent debout uniquement par l’opĂ©ration du Saint Esprit (Allah ?). Les minarets penchent dangereusement au point de faire de l’ombre Ă  Pise, les portails majestueux ont rĂ©sistĂ© aux nombreux sĂ©ismes dont est victime la rĂ©gion mais donnent l’impression que les architectes de l’Ă©poque avaient dĂ©couvert la vodka avant l’arrivĂ©e des russes.

La plaque oĂč se situe l’OuzbĂ©kistan est tellement sujette aux sĂ©ismes que le pays a jusqu’ici dĂ» renoncer Ă  l’Ă©nergie nuclĂ©aire (aussi par manque d’eau !). Respect donc aux architectes qui ont construit des structures qui tiennent debout 1000 ans plus tard.

Contrairement Ă  la Turquie, dĂ©finitivement trĂšs traditionnelle sur la question de l’Islam, la religion en OuzbĂ©kistan se pratique avec pudeur et mesure. Les femmes ne portent que trĂšs peu le voile, l’heure de la priĂšre n’attire les fidĂšles que le vendredi, mĂȘme si l’on remercie Allah pour chaque repas une fois celui-ci terminĂ©. Nous avons pu parlĂ© librement et ouvertement de religion, d’histoire de religion, sans jamais se sentir en dĂ©calage.

Respect semble ĂȘtre le maitre-mot, surement un hĂ©ritage du passĂ© lointain.


La sociĂ©tĂ© Ouzbek moderne đŸ‡ș🇿

De Tachkent Ă  Samarcande, de Khiva au village Hayat au cƓur des monts Nurota, le pays demeure trĂšs inĂ©galitaire.

Des ressources

Les richesses du sous sol assurent Ă  l’Ă©tat une rente confortable Ă  l’export : Or, Uranium, Marbre (dont ils raffolent), autres minerais, gaz, charbon, pĂ©trole. Ajoutons Ă  ces ressources l’agriculture dans la vallĂ©e de Fergana, les champs de coton dans les plaines de Samarcande, Boukhara, Urgench… La surexploitation soviĂ©tique du coton a eu dĂ©finitivement raison de la Mer d’Aral, mais aujourd’hui la culture plus raisonnĂ©e permet aux locaux d’en vivre et le pays envisage dĂ©sormais de rĂ©duire ses exportations pour dĂ©velopper sa filiĂšre textile. PlutĂŽt qu’exporter la matiĂšre premiĂšre et importer des produits Ă  valeur ajoutĂ©e, c’est pas si bĂȘte hein ? On devrait en prendre de la graine pour notre filiĂšre française de frites (ndlr, qu’on importe transformĂ©es de Belgique et des Pays Bas aprĂšs leur avoir vendu nos patates).

LaĂŻus sur l’Ă©cole

Mais la vĂ©ritable richesse de ce pays, Ă  nos yeux, c’est son peuple et son Ă©ducation. Nous avons Ă©tĂ© bluffĂ©s par le niveau de langue dans le pays : Tous les habitants que nous avons croisĂ©s sont au minimum bilingues, trĂšs souvent trilingues, et souvent quadrilingues voir plus. De plus, lorsqu’un ouzbek apprend une langue, il la parle Ă  merveille. Notre guide parlait français sans doute mieux que nous, le tout sans accent !

Les langues les plus parlĂ©es sont l’Ouzbek et le Tadjik comme langues maternelles, puis le Russe, et beaucoup plus rarement l’anglais, le français, l’italien, l’espagnol.

Pourtant, l’Ă©cole dans le village est encore assez rudimentaire. Le matin ce sont les plus jeunes qui y vont, puis les grands prennent le relai l’aprĂšs midi, il n’y a pas assez de professeurs et les salles de classes sont trop petites pour une population en croissance exponentielle (plus de 3 enfants par familles).

Chaque annĂ©e le prĂ©sident offre les cartables aux Ă©lĂšves, en 2022 ce sont 712 000 sacs Ă  dos qui ont Ă©tĂ© distribuĂ©s dans les familles, charge Ă  elles d’acheter l’uniforme rĂ©glementaire ensuite.

Les professeurs en OuzbĂ©kistan jouissent d’une rĂ©munĂ©ration trĂšs correcte qui attire encore aujourd’hui les talents.

  • Il leur est possible d’accroitre leurs revenus en fonction de leurs compĂ©tences, de leur niveau de langue (un certificat C1 confĂšre +50% de salaire et est revalidĂ© tous les 3 ans, obligĂ© de rester Ă  niveau).
  • Chaque annĂ©e, ou deux fois par an, les professeurs peuvent passer un examen thĂ©orique, avec classement, et plus ils sont « bons », mieux ils peuvent ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©. Un systĂšme de promotion au mĂ©rite, bien loin de nos vieux shnoks qui ne se sont pas remis en question depuis François Mitterrand.
  • Au final, un bon professeur gagnera entre 1000 et 1500€ dans un pays oĂč le salaire moyen avoisine les 200/300€.

Bon ça commence Ă  faire beaucoup d’informations lĂ , il est peut-ĂȘtre temps de calmer Arte et de plonger au cƓur de l’action et des anecdotes de voyages croustillantes et gourmandes.


So Soviet, Tashkent đŸ™ïž

Commençons par Tashkent, ville oĂč l’hĂ©ritage soviĂ©tique se fait sacrĂ©ment sentir. On sent que le bĂ©ton a fait la fiertĂ© d’une Ă©poque. A base de grands blocs, un peu comme lors de mon passage Ă  Kiev, on a construit la ville au dĂ©triment du bon goĂ»t et de la couleur, ou alors il faut ĂȘtre daltonien. Le gris Ă  perte de vue dĂ©note avec le bleu du ciel. Dans une partie de LEGO, l’URSS serait sortie grande gagnante.

Ambiance soviétique

Le bĂątiment emblĂ©matique de la ville, l’HĂŽtel OuzbĂ©kistan, censĂ© reprĂ©senter un livre ouvert (le Coran ?) ferait Ă  peine office de vieille barre HLM chez nous, mais ici c’est un passage incontournable des photos de mariage, soit. Le musĂ©e de l’histoire de l’OuzbĂ©kistan (et de la propagande on ne va pas se mentir) n’est pas bien plus joli, mais bon, ça fait parti du voyage.

En centre ville, une vieille fĂȘte foraine hyper glauque et dĂ©labrĂ©e semble ĂȘtre l’activitĂ© favorite de la population trĂšs occidentalisĂ©e. Difficile de trouver un restau qui sert de la nourriture ouzbek au milieu des parcs verts et paisibles, oĂč les enfants font des tours de petits trains et du tir Ă  la carabine (on se doute que s’ils restaient des tanks Ă  proximitĂ©, ça ferait parti des best sellers). Autre activitĂ© phare, taper des grands coups de poings dans des putching balls de foire. Bon, c’est quand mĂȘme un peu russe tout ça.

Finalement, le mĂ©tro est une master piece d’architecture en comparaison de la surface !

C’est une fois sorti du centre ville qu’on dĂ©couvre un peu la vie ouzbek dans le quartier de Chorsu (prĂšs du bazar de la ville). Ici, les bĂątiments hauts et les grandes avenues de goudron oĂč circulent uniquement des Chevrolets blanches laissent la place Ă  des maisons Ă  un Ă©tage, beaucoup plus dĂ©sordonnĂ©es. La poussiĂšre fait son apparition et les chaussures blanches commencent Ă  se sentir souillĂ©es. Le niveau sonore monte aussi mĂȘme si globalement sur le marchĂ© personne ne hurle et ce n’est pas dans la culture de rabattre le client, et encore moins le touriste qui se fait franchement rare. En fait, on n’en croise aucun.

Ballets Ă  l’OpĂ©ra Navoyi

Heureusement aprĂšs une bonne journĂ©e de visite et de marche, nous posons nos fesses Ă  l’opĂ©ra Alisher Navoyi de Tashkent en compagnie de la haute sociĂ©tĂ© russe de Moscou en voyage lĂ  oĂč elle peut encore aller. C’est d’ailleurs un sentiment assez Ă©trange mais pas si dĂ©sagrĂ©able de croiser ces gens qu’on ne croise jamais nulle part.

Les ouzbeks qui s’y perdent ne manquent cependant pas de s’y faire remarquer : En plein ballet de ShĂ©hĂ©razade, notre voisine de devant au quatriĂšme rang filme tout avec son tĂ©lĂ©phone, bras en l’air. AprĂšs lui avoir plusieurs fois signifiĂ© d’arrĂȘter, discrĂštement, nos voisins russes de derriĂšre et d’Ă  cĂŽtĂ© perdent patience. A l’entracte, l’administration de l’opĂ©ra est prĂ©venue et la camĂ©ra-woman folle est avertie. MalgrĂ© tout, Ă  peine commence Carmen, qu’elle recommence
 Soudain, une russe se lĂšve, arrache le tĂ©lĂ©phone et le confit aux rangs de derriĂšre qui le relaient jusqu’au rang du fond ! Une engueulage en russe en plein ballet avec besoin d’intervention du personnel Ă©clate pour finalement faire rassoir la chieuse de service. Au milieu, LĂ©onore et moi, Ă©videmment morts de rire !


En train vers Samarcande 🚂

AprĂšs ce premier aperçu de l’OuzbĂ©kistan Ă  Tashkent, nous prenons le train pour Samarcande. 3h de trajet pour une dizaine d’euros par personne seulement dans un wagon trĂšs confortable, thĂ© offert bien sĂ»r. Ici boire le thĂ© « kok tchoĂŻ » (thĂ© vert) en ouzbek est une tradition fort agrĂ©able. Ceux qui le prĂ©fĂšrent noir comme en Turquie commanderont un « khora tchoĂŻ« .

A travers des paysages arides et des champs de coton, le train nous conduit Ă  Samarcande oĂč nous prenons le bus collectif n°3 vers le centre ville et le Registan sous le regard mĂ©dusĂ© des locaux qui ne doivent jamais y voir un touriste. A peine 1 400 sum (= 0,13€) mais tout de mĂȘme 45 minutes avant de pouvoir poser les sacs Ă  dos.


HĂ©ritage des caravanes et de la route de la soie đŸ«

Chaque monument, chaque mosquĂ©e, chaque madrassa arbore une coupole plus large que sa voisine, un portique plus monumental encore, des mosaĂŻques plus colorĂ©es et c’est un festival de couleurs. Le cƓur historique de la route de la soie plonge le voyageur dans la perse et le monde musulman.

On rĂȘve de rĂ©cits d’aventures, on se reprĂ©sente les Ă©lĂšves des Ă©coles coraniques prier et apprendre, on pourrait encore imaginer la poussiĂšre soulevĂ©e par tous les marchands qui sont passĂ©s sur ces places, et dans ces bazars Ă  coupoles.

Il suffit de tendre l’oreille et l’on peut encore entendre une dizaine de langues parlĂ©es comme si cet hĂ©ritage de mixitĂ© Ă©tait Ă©ternel ici. Bon, maintenant, ce sont surtout des touristes plus que des marchands, certes…

Artisanat

Quiconque s’est un jour perdu dans les petites ruelles de Bukhara saura que les marchands y ont apportĂ© des merveilles, que des artisans y ont perpĂ©tuĂ© des traditions sĂ©culaires et ont su prĂ©server un savoir faire hors normes :

  • Coutellerie et travail de la forge, tissage de la soie que l’on retrouve dans les vĂȘtements ou bien brodĂ©e sur des magnifiques suzanis et autres kilims et tapis dont les noms m’Ă©chappent… Les portes des bĂątiments finement sculptĂ©es tĂ©moignent aussi de ce travail d’orfĂšvre que les jeunes continuent d’apprendre de leurs grand-parents. On se transmets encore de gĂ©nĂ©rations en gĂ©nĂ©rations le savoir-faire de la cĂ©ramique et de la peinture de miniatures.

Une immense richesse se dĂ©gage de l’artisanat du pays et l’on est obligĂ© de rester humble devant l’histoire de ce peuple, ou plutĂŽt de ces peuples.

Les Caravanes

Jadis, les caravanes qui transitaient par la route de la soie se constituaient au fur et Ă  mesure du trajet, chaque marchand qui possĂ©dait entre 2 et 3 chameaux se joignait aux prĂ©cĂ©dents pour constituer une caravanes allant jusqu’Ă  180 bĂȘtes. Le Sarbon (celui qui sait) menait la caravane Ă  travers le dĂ©sert en suivant les Ă©toiles ou les minarets Ă©clairĂ©s toute la nuit qui les guidaient tel le phare guide les navires.

Le soir, au CaravansĂ©rail, on chantait, on troquait ses marchandises avec les marchands venus de l’autre bout du monde, on partageait le repas, on priait selon sa croyance pendant que les chameaux se reposaient Ă  l’extĂ©rieur de ces mini villes fortifiĂ©es dont on fermait et gardait les portes la nuit. La fortune des empires d’Asie centrale s’est faite grĂące Ă  toutes ces richesses qui y transitĂšrent.

Aucun marchand ne parcourait rĂ©ellement les 12 000 km des routes de la soie, on en parcourait une portion, au dĂ©part de Venise jusqu’Ă  croiser des marchands Arabes avec qui on Ă©changeait des marchandises avant de repartir dans le sens opposĂ©. Ces derniers rencontraient alors des perses et des chinois en Asie mineure et ainsi de suite
 De Lyon jusqu’Ă  Xi’an.


De Samarande Ă  Bukhara et Ă  Khiva, Patrimoine mondial de l’UNESCO đŸ›ïž

De telles merveilles ont Ă©videmment Ă©tĂ© classĂ©es par l’UNESCO mĂȘme si on sent que les efforts de prĂ©servation sont assez disparates. Oui ici on n’a pas peur de faire un trou dans une coupole pour faire passer une gaine technique alu afin de rafraichir la salle de priĂšre Ă  grand coup de clim’, c’est un style.

SAMARCANDE

Le site du Registan (reg = sable ; istan = le lieu ; istan qu’on retrouve dans le nom de nombreux pays ; Ouzbek’istan = lieu des ouzbek) de Samarcande est probablement l’un des lieux les plus emblĂ©matiques du pays, mais l’ensemble Bibi Khanum construit par la femme de Tamerlan, la nĂ©cropole de Shah i Zinda sont aussi somptueux. Le mausolĂ©e d’Amir Temur connu comme le Gur Emir (ou Tamerlan, dont le nom français dĂ©rive de Timur Lang, « le boiteux » en perse) est Ă©galement magnifique.

Le hasard faisant bien les choses, nous avons quittĂ© Samarcande la veille du sommet de l’organisation de coopĂ©ration de Shanghai qui accueillait 15 chefs d’Ă©tat tels que Xi Jingping, Vladimir Poutine ou les prĂ©sidents Indien, Iranien, Turc… Dans une ville Ă  la propretĂ© impeccable, vidĂ©e de ses touristes et sous haute sĂ©curitĂ©, nous avons pu entrapercevoir un autre visage de l’OuzbĂ©kistan. Notez que sur des kilomĂštres, devant chaque palmier un policier montait la garde, surement Ă  la recherche d’une sauterelle un peu rebelle !

BUKHARA

Les superlatifs vont me manquer ou devenir redondants Ă  force de dĂ©crire ces chefs d’Ɠuvre de l’art musulman et je ne rĂ©siste pas Ă  citer l’ensemble Poy Kalon Ă  Bukhara, l’ensemble Liah i Khaouz, … On appelle ensemble les lieux qui regroupent plusieurs mosquĂ©es et madrassas au mĂȘme endroit.

A Bukhara, le mausolĂ©e IsmaĂŻl Samani est un chef d’Ɠuvre d’art Samanides et le deuxiĂšme mausolĂ©e le plus ancien du monde musulman, impeccablement conservĂ©. On ne compte plus le nombre de mausolĂ©es que nous avons visitĂ© en plus des palais.

Sur chaque monument, on imagine que les ornements sont dĂ©coratifs, mais en y prĂȘtant attention, on s’aperçoit qu’il s’agit de textes arabes, souvent le nom de Allah ou de Mahomet, parfois d’autres. Les Ă©toiles Ă  8 branches sont une reprĂ©sentation des 8 portes du paradis. Parfois le nom de Allah est rĂ©pĂ©tĂ© 4 fois autour d’un cercle pour rappeler qu’Allah est partout. Rien n’est laissĂ© au hasard et les monuments sont recouverts de phrases en arabes, habilement cachĂ©es si l’on n’y est pas initiĂ©.

KHIVA

C’est Ă  Khiva que les splendeurs du pays sont les plus mises en valeur. A l’intĂ©rieur des remparts intacts de la vieille ville, aucune voiture, c’est un dĂ©dale de petites ruelles qui conduit de monuments classĂ©s aux suivants et la ville en regorgent. Au couchĂ© du soleil depuis l’Ark (le palais des anciens rĂ©gents) les minarets, portiques, madrassas, remparts, coupoles, se teintent d’une couleur rougeĂątre qui rappelle le sable lointain du Kyzyl Kum. Le dĂ©sert de « sable rouge » en ouzbek, mais ne vous y trompez pas, il tient son nom de la couleur des fleurs et de coquelicots qui le recouvrent intĂ©gralement au printemps !

Le plus surprenant Ă  Khiva, c’est de voir que les bĂątiments classĂ©s (et il y en a des dizaines) servent ici d’habitations ou d’atelier Ă  une famille, lĂ  de boutique
 En fait, les habitants utilisent encore de ces bĂątiments, ils ne sont pas du tout sanctuarisĂ©s !


KYZYL KUM, le dĂ©sert de sable rouge đŸœïž

Entre Samarcande et Bukhara nous avons optĂ© pour la route du dĂ©sert, accompagnĂ©s de notre chauffeur et guide francophone Jahongir de l’agence Karavan Travel. Pendant trois jours nous avons roulĂ© sur des routes d’asphaltes dĂ©foncĂ©es, des chemins de sables ou de cailloux. Notez ici que le choix d’une agence locale est prĂ©cieux pour accĂ©der aux connaissances et Ă  la culture du pays, ainsi que pour sortir des sentiers battus, sinon c’est extrĂȘmement difficile.

Le désert du Kyzyl Kum

Quelques heures aprĂšs le dĂ©part de Samarcande, le goudron fait place nette aux cailloux et Jahongir nous fait la blague que nous sommes enfin arrivĂ©s en Afghanistan. A s’y mĂ©prendre. Dans les collines environnantes on aperçoit de minuscules petits villages, coupĂ©s du monde. Jahongir y est nĂ© et nous raconte la vie ici.

Ici on manque de tout, et surtout d’eau Ă  la saison sĂšche. L’hiver on se chauffe Ă  la bouse de vache Ă  l’intĂ©rieur des petites maisons en briques de terre sĂšche. Les gens vivent de l’Ă©levage, beaucoup sont des bergers sĂ©dentarisĂ©s d’origines kazakhs. Les animaux mangent de l’herbe Ă  chameaux qui a Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©e l’annĂ©e d’avant, puis ramollie par les pluies du printemps. On cultive la pastĂšque, fruit miraculeux gorgĂ© d’eau qui pousse en plein dĂ©sert, sans eau. Elles sont d’ailleurs dĂ©licieuses ! Nous nous arrĂȘtons un moment pour en acheter au bord de la route.

Jahongir nous raconte comment ses grands parents cultivaient la pastĂšque. Pour trouver de l’eau, ils repĂ©raient l’herbe Ă  chameaux qui est connue pour aller puiser l’eau Ă  40m sous la surface, puis ils sectionnaient celle ci dans le sens de la tige pour y introduire une graine de pastĂšque. La graine pouvait alors puiser l’eau loin sous le sol grĂące au systĂšme racinaire de l’herbe Ă  chameaux. Malins !

Le plus incroyable dans ce paysage dĂ©sertique c’est d’imaginer que les soviĂ©tiques y ont fait pousser du coton extrĂȘmement gourmand en eau Ă  une Ă©poque, et on comprend que la mer d’Aral soit vide aujourd’hui. Entre les grands parents qui cultivaient la pastĂšque et les penseurs de Moscou, je sais Ă  qui je confierais mon jardin.

HAYAT

Au cƓur du dĂ©sert nous faisons halte le soir dans une village au doux nom de Hayat, la vie. Une source d’eau coule dans cette vallĂ©e verte, vĂ©ritable havre de paix. En levant les yeux, le sommet de la montagne culmine Ă  2000m. Hayat Bashi, dĂ©but de la vie.

Bien que ce nom laisse songeur, le lendemain lorsque Ruslan, 19 ans, nous conduit au sommet, nous Ă©tions plutĂŽt au bout de notre vie ! Slalomant entre les herbes sĂšches piquantes, Ă©gratignant nos jambes pour ne pas dire plus sous un soleil de plomb, cette belle randonnĂ©e de 5h nous a menĂ© Ă  la rencontre des mouflons locaux. En chemin une courte halte Ă  l’ombre du pistachier nous a permis de dĂ©guster Ă  mĂȘme l’arbre ce fruit ! Bien sur, quand je dis randonnĂ©e, n’imaginez surtout pas qu’il y a un chemin, ici c’est drĂ© dans le pentu, et au feeling, pour la descente pareil, Ă  pique. LĂ©o est arrivĂ©e en bas presque agacĂ©e et lĂ©gĂšrement Ă©puisĂ©e ! (A la relecture de cette phrase avant publication, elle a doublement acquiescĂ© d’ailleurs !)

AYDAR KUL

En reprenant la route dans l’aprĂšs midi, nous faisons halte au bord du lac Aydar Kul dont on se souviendra toute notre vie. AprĂšs avoir passĂ© une dune de sable et de rocs, nous tombons nez Ă  nez avec une immense Ă©tendue d’eau, Ă  perte de vue. Spectacle extraordinaire dans ce lieu improbable.

Le lac de plus de 200km de long a Ă©tĂ© crĂ©Ă© artificiellement pour Ă©viter qu’un barrage Kazakh sur le point de dĂ©border inonde la population locale. Depuis, ce lac salĂ© est rempli par l’eau venue des rĂ©gions agricoles car les terres sont si salĂ©es qu’entre chaque rĂ©colte il est nĂ©cessaire d’inonder la terre pour la laver avant de drainer le sol. Oui moi aussi, j’ai fait rĂ©pĂ©tĂ© quand on m’a racontĂ© ça !

Au coucher du soleil, nous posons nos bagages dans notre Yourte ! Le soir, un chanteur Kazakh anime la soirĂ©e sous le ciel Ă©toilĂ© au coin du feu qu’on alimente encore une fois avec de l’herbe Ă  chameaux. Que ce soit le chameau ou cette plante, heureusement qu’ils existent sinon on se demande comment tournerait le pays.


La Cuisine đŸœïž

Il est temps de parler cuisine. Ici la Shashlik (brochette) est reine et on mange du bƓuf, du mouton, du poulet, de l’agneau, Ă  peu prĂšs tout, sauf du porc bien sur, religion oblige. Une biĂšre coute dans les 10 000 sum (moins d’un euro), une brochette plutĂŽt autour de 15 000 (1,3€), le pain environ 5 000 sum et une salade qu’on se partage, autour des 12 000. A ce stade je compte sur vous pour avoir le taux de conversion : 1€ = 11 000 sum. Donc 100 000 sum ça fait ? 9€ bravo.

On rajoute dans les menus des Manti (des ravioles chinois) qu’on paye autour de 30 000 sum, des soupes en tout genre dont les prix vont de 15 000 Ă  30 000 sum et des Samsas qu’on appelle chez nous Samoussas Ă  environ 8 000 l’unitĂ©, et on se fait une bonne idĂ©e de ce qu’on peut manger partout. Localement Ă  Khiva on retrouve d’autres spĂ©cialitĂ©s comme les lagmans (des nouilles) mais surtout dans tout le pays c’est le Plov, le plat national que nous avons eu la chance de prĂ©parer dans une famille Ouzbek.

Le Plov

Plat Ă  base de viande de mouton sautĂ©e dans l’huile de lin, de carottes et d’oignons hachĂ©s finement, recouvert de riz long et dur (un peu comme pour le risotto), la grand mĂšre de la famille nous a guidĂ© dans la prĂ©paration du plat qui prend environ une heure. Tout en russe et en ouzbek, avec quelques mots d’anglais que connaissait sa petite fille, ce moment convivial exceptionnel a marquĂ© notre passage Ă  Samarcande.

Les hommes de la famille qui n’ont pas assistĂ©s aux prĂ©paratifs et ont mangĂ©s entre eux aprĂšs les femmes nous ont conviĂ©s au toast traditionnel Ă  la vodka et au cognac. Ici, on lĂšve son verre (ou son bol…) et on doit porter un toast, prononcer des paroles inspirantes et positives avant de boire cul sec. Puis on recommence, et attention ça peut aller trĂšs trĂšs vite ces histoires ! En quelques minutes le cognac est vide…


Coutellerie de Bukhara đŸ”Ș

J’ai eu la chance exceptionnelle de pouvoir travailler pendant quelques heures aux cĂŽtĂ©s d’un grand maĂźtre de la coutellerie de Bukhara. Shavkiddin Kamalov est la 6Ăšme gĂ©nĂ©ration de forgerons, et enseigne dĂ©sormais Ă  son fils.

Expert en lame de damas, le temps nous limite Ă  la rĂ©alisation d’un beau couteau en lame acier carbone que j’ai pu ramener avec moi en France. Il nous aurait fallut 5 jours pour forger un couteau de damas !

C’est un grand moment de partage que je n’oublierai jamais. Merci !


Des rencontres et des histoires… 💭

Au final l’OuzbĂ©kistan est loin des voyages dĂ©tentes, c’est avant tout une aventure humaine dont sont tĂ©moins les sites millĂ©naires. On prend le temps de discuter, de s’intĂ©resser Ă  l’autre, Ă  sa culture, Ă  son mĂ©tier, Ă  sa langue, et Ă  ses origines.

Authentique et vraie, la culture de la route de la soie a Ă©tĂ© fiĂšrement prĂ©servĂ©e dans le secret pendant les annĂ©es de domination soviĂ©tique, et aujourd’hui tel l’emblĂšme national, le phĂ©nix ouzbek renait de ses cendres et retrouvera sans doute un jour la grandeur de l’empire timouride.


L’OuzbĂ©kistan en pratique 📙📍

Bon, le rĂ©cit culturel est maintenant terminĂ©, mais on ne peut pas se quitter sans quand mĂȘme vous raconter un peu dans le dĂ©tail les aspects pratiques du voyage. Des fois qu’un jour vous vous perdiez lĂ  bas !

Au niveau de la communication, c’est le russe qui vous sortira de toutes les situations mĂȘme si on sent que la jeune gĂ©nĂ©ration apprend l’anglais de plus en plus. Globalement, on est souvent confrontĂ© Ă  des difficultĂ©s pour Ă©changer dans la langue de Shakespeare.

L’avion, avec Turkish Airlines via Istanbul reste la meilleure option pour rejoindre Tashkent ou Urgench (Khiva) depuis la France.

Transport

CĂŽtĂ© transport local, le taxi est une option fiable et dont le prix est dĂ©risoire. On payera rarement plus de 50 000 sum (4.5€) pour faire une dizaine de kilomĂštres. Entre Urgench et Khiva (40min) on en a payĂ© 150 000 (13.60€) sans nĂ©gocier. On tombe sous la barre des 20 000 sum (1.80€) pour traverser une ville. Sinon le train entre les villes constitue le meilleur moyen de transport, en plus d’ĂȘtre celui qui nous plonge le plus au cƓur du pays. Le site est d’ailleurs trĂšs bien fait !

EDIT 24/04/2023Lien à jour vers le site de réservation de train.

  • Entre Samarcande et Tashkent, 3h et 120 000 sum chacun. (11€)
  • Entre Bukhara et Khiva, en train de nuit avec couchette, 7h de trajet et 120 000 sum Ă©galement.

Nourriture

Les marchĂ©s (bazar) regorgent d’Ă©pices et de produits alimentaires (mais pas que) en tous genre, on vous donne une idĂ©e de quelques prix en vrac :

  • Pain – 3 000 (0.27€)
  • Samsas et autres pĂątisseries salĂ©es – 3 000 (0.27€)
  • Eau – 2 000 (0.18€)
  • Boisson / Soda – 5 000 (0.45€)
  • ThĂ© au kg – entre 30 000 et 50 000
  • Les Ă©pices au kg selon le type entre 30 000 (poivre) et 200 000 (curcuma) (2.70€ – 18€)
  • Pistaches et amandes au kg – autour de 150 000 selon la qualitĂ© (13.60€)

Un repas moyen par personne ne dĂ©passera que trĂšs rarement les 80 000 sum (7.2€), sauf quand on prend de l’alcool et qu’on empile les plats. Notons que le pourboire est souvent ajoutĂ© Ă  la note (10% de plus que les prix affichĂ©s) mais on peut tout de mĂȘme rĂ©compenser un service de qualitĂ© en donnant directement dans la main du serveur un (ou plusieurs) billets. Ca ne mange pas de pain !

Dans les restaurants, prix en vrac :

  • Brochette de viande – entre 12 000 et 20 000 (1€ – 1.80€)
  • Salade – entre 10 000 et 25 000 (0.90€ – 2.30€)
  • Pain – 5 000 (0.45€)
  • Manti – autour de 30 000 les 5 (2.70€)
  • Plov – autour de 30 000 le plat (2.70€)
  • Lagman – autour de 30 000 le plat (2.70€)
  • Soupes – entre 15 000 et 30 000 selon le type (1.35€ – 2.70€)
  • ThĂ©iĂšre – entre 5 000 et 10 000 (0.45€ – 0.90€)
  • Eau et biĂšre entre 8 000 et 15 000 (0.70€ – 1.35€)

Notons ici qu’on dĂ©passe rarement 30 000 sum pour quoi que ce soit (2.70€) mais que le portions Ă©tant raisonnables, on peut facilement prendre 1 plat, 1 salade ou 1 salade et quelques brochettes avant d’ĂȘtre rassasiĂ©. Les restaurants touristiques ne tabassent pas tellement plus que les locaux, l’ordre de grandeur sera de + 5 000 par rapport aux prix moyens (0.45€)

Visites et logements

Ce qui finalement coute le plus cher, mais c’est relatif, ce sont les droits d’entrĂ©e dans les monuments. Comme il y en a beaucoup et que les tarifs varient entre 10 000 (0,9€) et 60 000 (5.45€) par personne, on peut facilement dĂ©penser 400 000 (36€) Ă  deux dans une ville. Au passage, si quelque chose est fermĂ© ou inaccessible, moyennement un billet de 50 000 (4.50€), on peut ouvrir des portes.

Les logements sont aussi trĂšs accessibles, mĂȘme si il faut le reconnaitre nous avons tendance Ă  voyager routard. Les tarifs ont oscillĂ© entre 10€ et 25€ la nuit, par personne.

Contacts utiles pour préparer un séjour ?

  • Indy Guide – TrĂšs bon site de mise en relation avec des guides locaux. TrĂšs professionnel et trĂšs sĂ©rieux.
  • Karavan Travel (attention, il existe un Karavan Travel en Turquie aussi)
    • EDIT 21/07/2023 – suite Ă  vos retours j’ai contactĂ© Jahongir pour lui faire remonter un potentiel problĂšme technique du formulaire de contact / email de contact. N’hĂ©sitez pas Ă  lire les commentaires de cet article, je partage les coordonnĂ©es de Jahongir le directeur de l’agence, et l’email que j’avais utilisĂ© il y a un an, au cas oĂč.

En OuzbĂ©kistan, on …

… mange avec la main droite et on Ă©vite de garder ses pieds proches de la table !

… ne se mouche pas en public. Un guide local a d’ailleurs fĂ©licitĂ© notre guide et nous a remerciĂ© quand nous avons quittĂ© le repas spontanĂ©ment pour le faire.

… marchande ! Evidemment !

… peut faire confiance aveuglĂ©ment, la culture du vol n’est pas compatible avec la mentalitĂ©. Vous pouvez vous balader avec 500€ dans la main, sans rien craindre.


Argent et dépenses

EDIT du 24/04/2023

Suite à deux commentaires récents de lecteurs, je rajoute une brÚve section argents et dépenses.

NB: Je n’ai aucun lien commercial avec ces entreprises, je partage simplement deux solutions parmi tant d’autres qui fonctionnent bien pour moi. Et pour ĂȘtre en phase avec nos valeurs et l’esprit des ce blog gratuit et non monĂ©tisĂ©, je reverserai tout Ă©ventuel parrainage Ă  une ONG (Unicef, Croix-Rouge, ou MSF Ă  qui je donne dĂ©jĂ ).

Option 1 – Carte de dĂ©bit chez Revolut, facile

  • Vous dĂ©cidez d’approvisionner le compte du montant que vous voulez, comme ça aucun risque en cas de perte de la carte ou de piratage. Je l’utilise souvent en voyage pour les paiements dans les petits magasins/restaurants. Lien de parrainage Revolut. (Je ne suis pas sur qu’il y ait une rĂ©compense en cadeau, mais la carte est cool et l’ouverture de compte trĂšs simple, mon frĂšre l’a fait pour payer en CĂŽte d’Ivoire rĂ©cemment)

Option 2 – Compte courant et carte de dĂ©bit chez Boursorama

  • J’utilise leur carte « Ultim » au quotidien, mĂȘme en France. Lien de parrainage chez Boursorama – (Vous pouvez recevoir entre 80€ Ă  130€ offerts via ce lien de parrainage selon l’offre du moment)

Pour tout ce qui est retrait, contrairement Ă  ce qu’on lit dans les guides un peu en manque d’actualisation, on trouve des distributeurs de banque presque partout. Ce n’est pas la peine de partir avec des liasses de dollars ou d’euros Ă  changer.

La carte est Ă©galement acceptĂ©e dans la majoritĂ© des endroits, y compris les musĂ©es, les boutiques, et la plupart des restaurants, mĂȘme les plus improbables.

Option 3 – Pour aller plus loin

Coup de gueule

Note : 0.5 sur 5.

Le petit futĂ©, une aberration ! HabituĂ© Ă  voyager avec le routard, nous avons achetĂ© le guide du petit futĂ©, seul guide francophone disponible en OuzbĂ©kistan. Minable : Aucune information Ă  jour avec des prix 5 fois plus bas que la rĂ©alitĂ© sur les monuments, bien trop Ă©levĂ©s sur les restaurants (avec en plus des adresses plus que limitĂ©es…), des approximations ridicules sur les noms des lieux, les noms des restaurants, un apport culturel extrĂȘmement limitĂ©, et on se demande mĂȘme si l’auteur du livre a mis les pieds dans le pays depuis 10 ans. Pour dire, mĂȘme les cartes ne placent pas les sites au bon endroit alors qu’ils n’ont pas bougĂ© depuis un millĂ©naire !

De l’aveu d’un local, un jour il a croisĂ© quelqu’un du petit futĂ© qui rĂ©digeait seul devant un moment l’histoire de celui-ci sans n’avoir consultĂ© personne sur le sujet.

Bref, je dĂ©conseille fortement ce bouquin et nous allons nous fendre d’un mail Ă  ses auteurs.

Vive le Routard et les routards !

Le meilleur forum voyage – Le Routard


🌍 La Gazette des Bougeotteurs 🌏

Album photo Turquie + Ouzbékistan 2022

Istanbul + Uzbekistan

L’article de blog sur Istanbul est en cours de rĂ©daction, il sera bientĂŽt disponible…

#Ouzbékistan #Uzbekistan #Samarcande #Samarkand #Bukhara #Boukhara #Khiva #Kyzylkum #Aydarkul #Voyage #Routedelasoie

80 rĂ©flexions au sujet de “đŸ‡ș🇿 OuzbĂ©kistan, sur la Route de la Soie et Ă  la dĂ©couverte de ses merveilles”

  1. Bonjour. Merci pour toutes ces infos utiles.
    Je part dans environ 2 mois en OuzbĂ©kistan. Je souhaiterai savoir comment vous avez fait pour le tĂ©lĂ©phone et internet… avez-vous achetĂ© une puce locale ? Si oui, quelle marque avez vous choisi? Et quel budget faut-il prĂ©voir pour 3 semaines ?

    En vous remerciant par avance.

    Nahima

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    1. Bonjour Nahima,

      Merci pour votre commentaire !

      Pour le tĂ©lĂ©phone nous avons achetĂ© des cartes SIM en arrivant Ă  l’aĂ©roport de Tashkent, c’est assez facile. Il faut juste penser Ă  vĂ©rifier que votre tĂ©lĂ©phone est dĂ©bloquĂ© et fonctionnera avec n’importe quel opĂ©rateur. Il n’y a pas un large choix de compagnies, de mĂ©moire il y en a deux, et elles se valent. Faites plutĂŽt en fonction du prix et de l’offre du moment.

      Pour le prix, c’est trĂšs raisonnable, l’Ă©quivalent d’une vingtaine de dollars pour un mois de consommation (avec largement assez de Go).

      Le budget du voyage dĂ©pend Ă©normĂ©ment de ce que vous souhaitez faire, lĂ  oĂč vous voulez dormir, si vous prenez ou non des guides etc… Mais d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale on mange pour 5/10€ par personne par repas donc il faut compter une 20aine d’euros par jour. Les logements corrects sont accessible pour une 20aine d’euros Ă©galement et avec les visites des sites hors transport je dirai que le budget journalier moyen tourne autour de 60€ maximum.
      Donc en rajouter le transport, sachant que vous n’allez peut ĂȘtre pas en avoir tous les jours, je pense qu’une moyenne de 80€/j par personne devrait ĂȘtre assez large. A la louche avec 1500€ par personne sur 3 semaines on est assez large en OuzbĂ©kistan.

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  2. Bonjour
    votre blog est trÚs agréable à lire , fluide, , de belles photos et des infos interessantes et concrÚtes.
    Vous indiquez la nĂ©cessitĂ© et l’importance du guide pour la comprĂ©hension de la culture.
    Pouvez vous me dire si vous avez effectuĂ© ce voyage avec la prĂ©sence permanente du guide? Ou bien uniquement pour certaines parties?Vous aviez pu prĂ©parer , rĂ©server seuls ce voyage ou ĂȘtes vous passĂ©s par une agence?
    J’ai souvent prĂ©parĂ©s , organisĂ© et gĂ©rĂ© mais je crains un peu la barriĂšre de la langue pour ce voyage.
    Je prévois 3 bonnes semaines en août , en couple.

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    1. Bonjour Jensen,

      Merci beaucoup pour votre commentaire encourageant !

      Nous avons choisi de ne faire que 3 jours avec le guide, lors de notre voyage entre Samarkand et Bukhara. Pour visiter les villes je ne suis pas sur que ça soit nĂ©cessaire, disons qu’avec des guides de voyage, quelques blogs, et pourquoi pas en sollicitant un apprenti guide sur le site en lui mĂȘme, cela suffit largement. Sur la place du Registan Ă  Samarkand, c’est trĂšs facile de trouver un Ă©tudiant qui ne demande pas mieux que pratiquer l’anglais ou le français en faisant le guide (bĂ©nĂ©volement, mais on peut quand mĂȘme les rĂ©munĂ©rer !)

      En fait, en OuzbĂ©kistan il faut quand mĂȘme passer par une agence, ou au moins un site qui met en relation sinon c’est trĂšs difficile. Nous sommes trĂšs routards et indĂ©pendants, mais c’est vrai qu’il est difficile d’accĂ©der aux infos ou a des contacts en dehors des agences. Ceci dit ce sont souvent des petites agences familiales, loin de ce qu’on entend par agence de voyage en occident.

      Nous pouvons recommander les yeux fermés Karavan Travel (francophone ; https://karavan-travel.com/fr/ouzbekistan/), mais vous pouvez essayer aussi de faire du sur mesure et plus ponctuel avec le site Indy Guide (https://indyguide.com/) qui vous mettra en relation avec différents prestataires pour des activités de quelques heures.

      Vous allez vous rĂ©galer, rien que d’y repenser, ça donne envie d’y repartir !

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      1. Bonjour
        Merci pour votre aide .
        Je viens de passer une dizaine de jours à lire , à regarder des reportages , à consulter les blogs ( souvent assez anciens) et notre voyage se précise.Avez vous parcouru la région sud de Samarcande? Et la vallée de Ferghana ?
        Bon week-end
        Brigitte J.

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      2. Bonjour Brigitte,
        Nous sommes effectivement bien passé dans la région de Samarcande mais pas de Ferghana.
        A Samarcande il est inutile de s’arrĂȘter plus de deux jours, mieux vaut depuis lĂ  envisager une excursion dans le dĂ©sert ou les monts Nurata

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      3. Merci de votre retour

        Nous avons bien prévu de partir 3 jours dans le désert et les monts Nurata,avec quelques visites prévues.
        Nous dormirons 2 nuits en village.J’ai eu des contacts avec un chauffeur qui nous organise ce petit tour .
        Nous avons dĂ©cidĂ© de ne pas aller dans la vallĂ©e de Ferghana mais de prendre le temps dans les villes et alentours.Je pense que la vallĂ©e mĂ©rite une bonne semaine et 2 jours c’est juste de la route 

        Brigitte

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  3. Bonjour,
    Un blog enfin Ă  la hauteur de ce que l’on attend, d’un blog. Pas de bla bla Ă©gocentrĂ©. Des informations vivantes agrĂ©ables Ă  lire et l’envie donnĂ©e d’aller voir ailleurs. A l’occurance en OuzbĂ©kistan. Cela tombe bien nous prenons l’avion dans deux semaines pour concrĂ©tiser un rĂ©ve ancien.
    Alors merci!! et une question !! Il me semble avoir lu dans un chapßtre de votre blog, mais sous toute réserve que vous avez parlé de carte bancaire sans frais (au moment des retraits). Est ce une erreur de ma part, un fantasme ou une réalité??
    Avez vous été vous promener dans les Monts Nurata??
    Merci pour votre réponse

    J’aime

    1. Bonjour Paravel, quel plaisir de lire ce commentaire trÚs encourageant ! Merci beaucoup, je suis ravi que ça vous plaise !

      Alors concernant la carte j’ai deux suggestions en rĂ©alitĂ©.
      – J’ai un compte chez Revolut qui donne accĂšs Ă  une carte de retrait et paiement sans frais en OuzbĂ©kistan. Revolut a l’avantage d’ĂȘtre un compte secondaire qu’on recharge Ă  sa guise, en gros pas de risque de se faire prĂ©lever sans limite si on se fait voler ou pirater sa carte. C’est aussi plus simple Ă  crĂ©er, aucun revenu attendu, premier versement de… 10€ ! (en quelques cliques et on reçoit la carte sous 5j) –> Je vous donne mon lien de parrainage (ça ne mange pas de pain) – https://revolut.com/referral/theo3ae1w!APR1-23-AR
      – J’ai Ă©galement un compte chez Boursorama qui me donne accĂšs Ă  leur carte Visa Ultim sans frais en OuzbĂ©kistan –> Idem, au cas oĂč voici un lien de parrainage qui vous donnera droit Ă  110€ offert – https://bour.so/NElKGqXIkE

      Ces deux cartes sont d’ailleurs trĂšs pratiques car sans frais dans de nombreux pays !

      Nous sommes aller nous promener dans les monts Nurata au départ du village de Hayat (la vie, en ouzbek)
      –> https://www.google.com/maps/place/Hayot+Boshi+cho'qisi/@40.5461485,66.7321322,12.46z/data=!4m6!3m5!1s0x3f52f3799bba1c0b:0x3513fc46ba857b78!8m2!3d40.4954999!4d66.7202594!16s%2Fg%2F11rq3_wqgc?hl=en

      Sur place un enfant du village (Ruslan) nous a emmenĂ© en montagne. Pour nous y rendre, nous avons fait le trajet avec Jahongir de l’agence de voyage familiale Karavan Travel (francophone).

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  4. Re bonjour Théo,

    Merci pour ces prĂ©cieuses infos. Notamment pour les cartes bancaires mais aussi pour les Monts Nurata. J’ai pris contact avec Jahongir la semaine derniĂšre, malheureusement pour nous, il ne sera pas disponible aux dates ou nous sĂ©journerons. Je lui ai proposĂ© un de ses collĂšgues francophone pour le dĂ©sert de sable rouge. J’attends sa rĂ©ponse!! J’ai pris bonne note du village de Hayat.
    J’ai passĂ© en revue votre blog avec les diffĂ©rents lieux de vadrouilles et me suis rendu compte que vous partiez de Lyon. Nous habitons en ArdĂšche et aimons dĂ©couvrir des contrĂ©es lointaines. Si vous passez par chez nous, bienvenus Ă  la maison seul ou avec LĂ©onore.
    Bonne soirée
    Pascal

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    1. Bonjour Pascal, ravi de vous aider ! J’espĂšre que vous reviendrez nous dire comment s’est dĂ©roulĂ© ce sĂ©jour !

      Effectivement, nous vivons actuellement Ă  Lyon avec LĂ©onore. Nous ne manquerons pas de vous faire signe de passage en ArdĂšche !

      Théo

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  5. Bonjour
    Merci pour cet article trĂšs intĂ©ressant et rempli d’infos utiles. Nous projetons d’aller en OuzbĂ©kistan Ă  l’automne. Le lien que vous donnez pour la compagnie ferroviaire ne fonctionne pas ; pourriez-vous me donner le nom de cette compagnie (ou l’adresse de leur site internet si vous l’avez).
    Concernant l’argent, l’euro est-il facile Ă  changer dans les grandes villes ? Y a-t-il des bureaux de change ou faut-il changer dans les banques ? Trouve-t-on des distributeurs de billets qui prennent les cartes internationales dans les grandes villes ou a l’aĂ©roport Ă  Tashkent ?
    Je vous remercie par avance pour vos réponses

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    1. Bonjour Cath,

      Merci pour votre commentaire !

      Le lien pour la compagnie ferroviaire : https://chipta.railway.uz/en/home (il marche sur mon ordi, je viens d’essayer, je vais relire et Ă©diter l’article du blog)

      Pour l’argent, je vous recommande tout de mĂȘme de prĂ©voir de retirer un maximum sur place plutĂŽt que de changer. NĂ©anmoins nous avons rĂ©ussi Ă  utiliser des euros quelques fois, mais je n’en ferai pas une rĂšgle absolue.
      Concernant les distributeurs, pas d’inquiĂ©tude, contrairement Ă  ce qu’on lit dans certains guides papiers (probablement bien obsolĂšte), on en trouve de partout et nous n’avons jamais eu de mal Ă  retirer de l’argent. Ce ne sera peut ĂȘtre pas le cas dans les petits villages bien sĂ»r, mais dans une ville digne de ce nom on trouve facilement.

      Pour les cartes sans frais, j’ai rĂ©pondu rĂ©cemment Ă  Pascal dans un autre commentaire et je peux vous conseiller Revolut ou Boursorama (Ultim) qui proposent des cartes gratuites et sans frais. Si vous avez besoin de plus d’information ou des inquiĂ©tudes, n’hĂ©sitez pas Ă  me dire ! (Pour info, je ne suis absolument pas sponsorisĂ©, juste satisfait de ces deux cartes 😉 )

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  6. Bonsoir Théo,
    Merci infiniment pour votre blog. Je me reconnais dans la maniĂšre de voyager et y trouve ainsi des info trĂšs utiles ! Je suis notamment impressionnĂ©e par vos rĂ©ponses systĂ©matiques Ă  tous les commentaires ! Merci pour votre assiduitĂ© 🙂
    Je suis en train de prĂ©parer notre voyage de deux semaines du 24 juillet au 6 aoĂ»t ou du 18 aoĂ»t au 1er septembre. J’aurai sans doute prochainement des questions de plus en plus prĂ©cises !
    Merci d’avance !

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      1. Bonsoir Théo,
        Je serais volontiers preneuse de vos recommandations en matiĂšre d’hĂ©bergement et de restaurants !
        Par ailleurs (peut-ĂȘtre en privĂ© ?), auriez-vous un mail pour Karavan Travel ? Car mon mail envoyĂ© Ă  l’adresse de leur site me revient ! Sinon, j’enverrai un whatsapp!
        Merci beaucoup!
        Excellente journée,
        Pauline

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      2. Bonjour Pauline !
        Bien sur, au niveau du logement j’ai eu le sentiment quand nous avons voyagĂ© l’an dernier que l’offre est supĂ©rieur Ă  la demande. Disons que pour un couple de deux personnes, ce n’est jamais complet mais ce serait un peu plus compliquĂ© pour un groupe de 20 personnes.
        Nous n’avions pas rĂ©servĂ© en avance nos logements sauf pour l’arrivĂ©e Ă  Tashkent.
        Ensuite sur place, Booking.com fonctionne bien. Gardez en tĂȘte que nous n’avons pas exactement les mĂȘmes standards qu’eux, un 8/10 ressemble Ă  un 6/10 chez nous, mais ça fait parti de l’expĂ©rience. Vous arrivez Ă  Khiva ou Ă  Tashkent ?
        A Khiva nous avions une super adresse (Polvonnazir Guest House), Ă  Tashkent une auberge de jeunesse assez… surprenante mais finalement trĂšs pratique (Art Hostel).

        CĂŽtĂ© restauration, c’est un peu pareil on trouve toujours de la place (sauf Ă  Boukhara oĂč on nous a refusĂ© une ou deux terrasses le soir aux heures de pointes). Je peux retrouver quelques noms de restaurant si vous voulez, mais d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale la cuisine est bonne et les restaurants sont honnĂȘtes, on ne sert pas de surgelĂ©… Souvent on comparait les prix, quand c’est peu cher, c’est local et bon, quand c’est plus cher, en gĂ©nĂ©ral on ne paye que le fait d’ĂȘtre un touriste !
        Je vous envoie le contact pour Karavan Travel par mail 😉
        Théo

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    1. Bonjour Pauline,

      Nous revenons d’OuzbĂ©kistan il y a trois semaines. Si j’ai bien lu, vous comptez partir 24 juillet au 6 aoĂ»t ou du 18 aoĂ»t au 1er septembre.
      Vous allez avoir des tempĂ©ratures plus que caniculaires, autour de 45 Ă  50°. Les sites et la saison touristiques sont Ă  l’arrĂȘt Ă  cette pĂ©riode excessivement trĂšs chaude.
      Nous avons des amis qui nous disent qu’en ce moment les tempĂ©ratures sont inhabituellement hautes.
      Il est vrai que de mi juin à fin septembre il est déconseillé de se rendre en Asie centrale.
      Plusieurs raisons Ă  cela en dehors de la chaleur. C’est la pĂ©riode des moissons, travaux des champs, des rĂ©coltes et en particulier du coton pour la rĂ©colte en septembre. Une grande partie de la population est mobilisĂ©e pour cela.
      Mais vous faites comme vous le sentez. Lorsque que nous y étions fin mai, il faisiait déjà 36 à 38°. Les meilleures périodes pour visiter le payas sont de début avril au 10 juin et de fin septembre à fin novembre.
      Si vous souhaitez des info supplĂ©mentaires, n’hĂ©sitez pas. Sinon bon voyage!!
      Pascal

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      1. Bonsoir Pascal,
        Je vous remercie pour votre message. En effet, j’avais bien en tĂȘte des tempĂ©ratures autour de 40° mais pas tant au delĂ  ! D’oĂč vous viennent ces informations de 45-50° ?
        Malheureusement, nous n’avons pas tellement le choix de nos vacances et ne voulons pas passer Ă  cĂŽtĂ© de tant de splendeur !
        Je serais preneuse de vos recommandations en matiĂšre d’hĂ©bergement et de restaurants !
        Merci beaucoup,
        Pauline

        Aimé par 1 personne

    2. Bonjour Pauline.
      Pourriez-vous me faire un retour sur votre voyage ? En effet, je prĂ©vois un voyage Ă  la mĂȘme pĂ©riode que la vĂŽtre mais au vu du commentaire de Pascal Paravel, j’hĂ©site un peu.
      La chaleur était elle excessive ? Les sites touristiques étaient ils fermés ?
      Merci pour votre retour.

      J’aime

  7. Bonjour Theo,
    Super blog !
    Nous allons nous y rendre en aout cet Ă©tĂ© et nous devons partager des moments avec des locaux . Que nous conseillez vous d’apporter comme petits cadeaux?
    Sophie

    J’aime

    1. Bonjour Sophie, merci beaucoup ! Content que ça vous plaise 🙂
      Ce n’est pas forcĂ©ment spĂ©cifique Ă  l’OuzbĂ©kistan mais d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale je sais que des Ă©chantillons de parfum français feront toujours leur petit effet. On avait aussi croisĂ© un garçon dans un village qui portait une montre qu’un touriste lui avait offert.
      Sinon, n’importe quel article de mode française ça marche toujours, c’est un peu clichĂ©, mais c’est finalement ce Ă  quoi les locaux identifient les français. AprĂšs tout dĂ©pend peut ĂȘtre de qui vous allez voir/rencontrer.
      Si je pense Ă  autre chose, je vous redirai !

      J’aime

  8. Bonjour Théo,
    Merci pour toutes ces infos.
    Nous sommes 2 et serons en Ouzbékistan pour 11 jours à compter du 30 septembre prochain / retour le 10 octobre. Vols directs au départ de Paris/Urgench et retour depuis Tashkent/Paris avec Uzbekistan Airways
    J’observe que vous ne parlez pas du tout de Shakhrisharz. Est-ce un manque d’intĂ©rĂȘt de votre part, ou de temps?
    Par ailleurs, votre expĂ©rience d’une nuit sous la yourte rĂ©vĂšle telle encore de l’authenticitĂ© de l’habitat Uzbeck ou n’est-elle pas davantage une attraction touristique?
    Concernant les bons services de l’agence Karavan Travel, et leur guide Jahongiir dont vous mentionnez leurs coordonnĂ©es (site Web et adresse email), sachez que j’ai essayĂ© de les contacter mais suis restĂ© sans rĂ©ponse de leur part.
    Uniquement, pour infos : le Petit fûté vient de sortir une derniÚre édition parue en juin 2023.
    Bien Ă  vous.
    Bernard B.

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    1. Bonjour Bernard, merci pour votre commentaire.

      Effectivement nous n’avons pas sĂ©lectionnĂ© Shakhrisharz. Cela rallongeait pas mal le voyage en terme de temps de trajet et les retours que nous avons eu sur place semblait indiquait que la ville ne prĂ©sentait pas un grand intĂ©rĂȘt par rapport aux autres villes comme Samarcande, Boukhara et Khiva. Le dĂ©tour occasionnĂ© par un passage dans cette ville Ă©loigne nettement du lac Aidar Kul et des monts Nurota que nous voulions voir. En 11 jours ça me semble difficile de faire les deux.

      La nuit en Yourte est effectivement une attraction touristique plus qu’une vraie expĂ©rience nomade, nĂ©anmoins si je la compare avec ce que j’ai pu connaĂźtre au Maroc ou en Tunisie, voir mĂȘme dans les Andes, on reste dans une expĂ©rience humaine et locale. Les guides locaux prennent part Ă  la soirĂ©e, on mange local, le chant et la danse autour du feu ne sont pas surfaits. Les yourtes ont l’Ă©lectricitĂ©… mais le confort reste sommaire. Disons qu’Ă  choisir entre un hĂŽtel quelconque dans le dĂ©sert ou une nuit en yourte, la yourte reste plus sympathique.

      C’est ennuyeux pour Karavan Travel. Vous pouvez essayer de contacter Jahongir par tĂ©lĂ©phone (whatsapp) +998 97 910 13 87 ou par email (information.karavan@gmail.com, que j’avais utilisĂ© l’an passĂ©) si vous le souhaitez. J’ai vu que l’adresse sur le site Ă©tait info@karavan-travel.com, peut-ĂȘtre y a t’il un problĂšme.

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    2. Bonjour Bernard, je me permets d’intervenir en revenant d’OuzbĂ©kistan il y a quelques semaines. DĂ©jĂ  vous choisissez une bonne pĂ©riode pour vous y rendre par rapport Ă  la chaleur. La ville de Shakhrisharz ne prĂ©sente pas beaucoup d’intĂ©rĂȘt au regard des autres villes connues. De plus vous devriez faire un aller et retour dans la journĂ©e Ă  partir de Samarcande car la visite de la ville ne prend que quelques heures.
      Pour ce qui concerne le guide du petit futĂ©, par pitiĂ© ne l’achetez pas!!! Achetez plutĂŽt le guide OLIZANE (suisse) qui est extremement complet. Vous pouvez le trouver d’occasion sur le site momox-shop.fr et peu cher, ou sur Rakuten: https://fr.shopping.rakuten.com/mfp/3031738/ouzbekistan-samarcande-boukhara-khiva-calum-macleod-livre?pid=189284277&fbbaid=5632984268&t=180191&gclid=Cj0KCQjw2eilBhCCARIsAG0Pf8uOGVI-3Bqc9ozmkl5GzAsKu2WhmqaPNpvylmTtFXWZ9HGa3AAy8SkaAowfEALw_wcB
      Si vous avez d’autres questions, n’hĂ©sitez pas!!
      Bon voyage, vous allez vous régaler.
      PAscal

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  9. Bonjour Théo,
    Bonjour Pascal,
    Merci pour vos réponses qui se rejoignent concernant la ville de Shakhrisharz. Je vais en tenir compte.
    Concernant l’approche des lac Aidar Kul et des Monts Nurota, ne pourrait-on pas sĂ©journer une nuit dans la ville de Nurota (je vois un hĂŽtel assez bien et pas cher sur booking)? Et, de lĂ  se diriger en voiture jusqu’au village de Hayat?
    PS: ThĂ©o : J’ai retrouvĂ© votre guide Jahongir. Je viens d’Ă©changer avec lui. Si je vous ai bien lu, vous aviez utilisĂ© ses services uniquement sur 3 jours? Si vous vous souvenez, quel avait Ă©tĂ© son prix (logement compris ou non)?
    Bernard B.

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    1. Bonjour Bernard,
      Oui je pense que SĂ©journer Ă  Nurota se fait trĂšs bien, c’est une ‘vraie’ ville et depuis lĂ , les routes sont plutĂŽt bonnes jusqu’au lac.
      Je ne me souviens plus du tarif exact, nous avions modifiĂ© certains points du devis (que j’ai retrouvĂ©) qui se chiffrait autour de 300€/personnes pour : 2 nuitĂ©s, tous les repas, rĂ©munĂ©ration du guide, taxes de sĂ©jour, tous les frais de transports.
      C’est plus cher que si l’on s’organise seul, mais l’expĂ©rience en vallait la peine !

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  10. Bonjour ,

    Merci pour ce blog , trĂšs bien rĂ©digĂ© et qui donne envi de dĂ©couvrir l’OuzbĂ©kistan.
    J’avais une question concernant le change.
    Vous conseillez de partir avec une CB genre revolut et de retirer sur place.
    Cependant, j’ai entendu qu’il existait un Black change , qui permet de changer des euros contre des soms Ă  un meilleur taux dans la rue ou Ă  certains endroits.
    Savez vous en plus sur ce sujet ?
    Merci

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    1. Bonjour Many,
      Merci pour votre commentaire !

      J’en avais effectivement entendu parlĂ© sur des blogs avant d’y partir mais sur place plus vraiment. De ce que j’ai compris, ce change parallĂšle existait effectivement « avant » mais que ce n’est plus vrai depuis 2017 aprĂšs un tour de force du gouvernement. En tous cas s’il existe encore quelque part, il est loin d’ĂȘtre commun et je ne compterai pas dessus (a l’inverse du « blue » en Argentine).

      Je sais que certains hĂŽtels et commerces acceptent des euros ou des dollars, mais si vous avez des soums, ça marchera aussi bien en soit… Dans certains cas si vous payez en euros on vous rendra la monnaie en Soum, mais au taux officiel.

      Effectivement, comme je le prĂ©cise la CB est trĂšs dĂ©mocratisĂ© dans le pays. La plupart des blogs rĂ©digĂ©s avant de Covid indiquent l’inverse et conseille d’avoir du cash, mais au cours des 5 derniĂšres annĂ©es les ATM ont poussĂ©s dans tout le pays et il est rĂ©ellement facile de retirer des soums. Nous avions retirĂ© beaucoup Ă  Tashkent le premier jour en se disant qu’on n’aurait peut ĂȘtre pas la mĂȘme facilitĂ© Ă  trouver plus tard aprĂšs avoir lu des blogs justement, et finalement on aurait pu retirer vraiment partout oĂč nous sommes passĂ©s.

      J’espĂšre que tout cela vous Ă©clairera un peu !

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  11. Bonsoir Théo,
    Nous avions déjà communiqué le 25 juillet dernier. Merci encore.
    Je me permets de revenir vers vous pour une toute autre question matĂ©rielle, et qui concerne le choix du moyen de transport entre Khiva et Boukhara. IndĂ©pendamment d’un coĂ»t moindre pour le train, et d’une durĂ©e sensiblement identique avec la voiture (7/8 heures), avec le recul, quel serait votre choix aujourd’hui (train ou voiture?).
    Bien cordialement.
    Bernard B.

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    1. Bonjour Bernard,
      Je ne veux pas rĂ©pondre Ă  la place de ThĂ©o, mais le train est une expĂ©rience beaucoup plus plaisante de la voiture, surtout sur ce trajet, longue distance. Le prix est aussi trĂ©s attrayant, car le voiture vous coĂ»tera beaucoup plus mĂȘme si vous nĂ©gociez le prix.
      Un autre Ă©lĂ©ment qui n’a rien Ă  voir, je peux vous fournir une edresse de guest house Ă  Khiva Ă  cent mĂštres de la citĂ©, et excellente.
      Cordialement
      Pascal

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      1. Bonjour Pascal,
        Bonjour Théo,
        Comme précédemment, je réponds à vous deux. Merci.
        J’opte volontiers pour le train. Je viens de consulter le site que ThĂ©o m’avait proposĂ©. Facile d’accĂšs mais trĂšs peu de disponibilitĂ©s avant le 15 septembre , et au-delĂ  plus aucune information . J’ai lu par ailleurs que les billets mis en vente par internet l’Ă©taient seulement 45 jours avant la date de dĂ©part. Alors, comment avez vous fait?
        Bien cordialement.
        Bernard B.

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      2. Bonjour Bernard,
        Effectivement je me souviens avoir pris les billets une quinzaine, peut ĂȘtre vingtaine, de jours avant notre trajet. Nous avions voyagĂ© en septembre et il y avait beaucoup de disponibilitĂ©, peut ĂȘtre que lĂ  vous ĂȘtes au milieu des vacances et qu’ils sont un peu plus pris d’assaut ?
        Je vous conseillerai bien de ne pas trop anticiper l’achat et de regarder deux ou trois semaines avant votre trajet, mais si le train est complet et que vous n’ĂȘtes pas flexible sur la date ça peut ĂȘtre embĂȘtant

        Malheureusement je ne suis pas sĂ»r qu’il y ait d’autres options pour le train.

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    2. Bonjour Bernard,
      DĂ©solĂ© pour le temps de rĂ©ponse, j’ai vu que Pascal a Ă©galement rĂ©pondu entre temps.
      Je suis d’accord avec sa rĂ©ponse, je pense que le train est une expĂ©rience qui vaut le coup en elle mĂȘme. Quand j’ai le choix et si je n’ai pas la nĂ©cessitĂ© de conduire pour sortir de la route principale pour visiter un village je choisi toujours le train.
      Je pense Ă©galement que vous y gagnerez en fatigue !
      Ceci dit je ne l’ai pas fait en voiture
 mais à refaire, je reprendrai le train !

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  12. Bonjour Théo,
    Je reviens vers vous car effectivement je vois des trains disponibles pour Boukhara, au départ de Khiva, pour les quelques jours à venir mais pas au-delà! Je surveillerai donc le moment venu.
    Par contre, je ne parviens pas Ă  finaliser mon achat. Pour exemple, je choisi un train (date, et heure), je clique sur continuer, l’on m’invite Ă  crĂ©er mon compte, je choisi email ou tĂ©l., je crĂ©e mon mot de passe que je rĂ©pĂšte une seconde fois, je confirme LOGIN : se connecter, et je suis renvoyĂ© Ă  nouveau Ă  la case dĂ©part oĂč l’on me demande de rentrer mon TĂ©l. Je clique sur registration, l’on me demande d’entrer un code SMS je compose un code et c’est invalide!! C’est sans fin. Voyez vous une erreur dans mon parcours?
    Désolé de vous prendre tout ce temps.
    Bref, par ailleurs, oui j’avais vu l’Ă©mission des trains sur la 5 voici 10/15 jours. Au dĂ©part de Tashkent (intĂ©ressant sur Tashkent), puis train pour Samarkand (bien pour les partages dans le train, mais beaucoup de temps passĂ© sur la prĂ©paration du Plov, Rien sur Bukhara, rien sur Khiva, puis la mer d’Aral Ă©galement beaucoup de temps passĂ© avec un pĂȘcheur pour constater les bateaux Ă©chouĂ©s aprĂšs le retrait des eaux et la disparition presque totale des poissons). Non, dĂ©finitivement nous n’irons pas jusqu’ici.
    Bien cordialement.
    BERNARD

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    1. Bonjour Bernard,
      DĂ©solĂ© pour le temps de rĂ©ponse, le mois d’AoĂ»t et les vacances… J’avais vu que Pascal vous avait rĂ©pondu.
      Je ne vois pas d’erreur dans votre façon de faire, de mĂ©moire j’avais crĂ©er un compte sur le site, pris mes billets et utiliser des QR code reçus en effet.
      Bien d’accord avec vous Ă  propos du reportage, et je trouve que la mer d’Aral manque un peu d’intĂ©rĂȘt… En tous cas si on est limitĂ© en temps je trouve que ça ne vaut pas le dĂ©tour !

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  13. Bonjour Théo,
    Je crois que j’en ai enfin terminĂ© avec notre projet , tenant largement compte de vos expĂ©riences et de l’aide des Guest Houses oĂč nous sĂ©journerons.
    Un seul choix me reste Ă  opĂ©rer, le train ou la voiture entre Khiva et Boukhara! Lorsque vous Ă©crivez que le train est une expĂ©rience beaucoup plus plaisante, que voulez vous dire? Quels Ă©changes pouvons nous avoir avec d’autres passagers, alors que nous ne comprenons pas la langue et que trĂšs peu comprennent ni la nĂŽtre ou l’anglais. Les paysages ? Autres choses selon vous?
    A nouveau, mille merci.
    BERNARD B.

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    1. Bonjour Bernard, super ! Vous y ĂȘtes presque !

      Concernant l’expĂ©rience en train, effectivement la langue est un frein aux Ă©changes. Cependant il reste tout Ă  fait possible de tomber dans un wagon avec des personnes qui parlent un peu anglais, ou qui essaie de partager. On peut aussi tomber sur d’autres voyageurs internationaux.

      Je dirai que le plus du train, c’est surtout l’expĂ©rience de voyager dans un wagon d’un autre temps, l’ambiance, dormir sur des couchettes, jeter un Ɠil Ă  la fenĂȘtre et contempler un paysage de champs de coton et de steppes, et enfin arriver dans la ville endormie avant l’arrivĂ©e des touristes (ce que nous avions vĂ©cu dans le train de nuit).

      C’est finalement l’occasion de vivre une expĂ©rience locale au milieu des locaux, dans un train « dans son jus » assez loin de nos habitudes françaises.

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      1. Bonjour Théo,
        Merci pour l’ensemble de vos rĂ©ponses.
        Encore une seule question, si je peux me permettre ! Y a t-il un lieu, une activitĂ© que vous avez apprĂ©ciĂ© plus que tout autre sur l’ensemble de votre sĂ©jour?
        BERNARD

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      2. Bonjour Bernard,
        Je pense que si nous devions en choisir une, la cuisine du Plov avec les locaux Ă  Samarkand est probablement l’une des plus mĂ©morables. Sinon, pour vous en donner quand mĂȘme une deuxiĂšme lĂ  traversĂ©e en voiture du dĂ©sert, le stop pour acheter des pastĂšques, le tout dans une atmosphĂšre surnaturelle nous reste aussi comme un moment trĂšs fort.

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  14. Bonjour Ă  tous,
    Je me joins aux commentaires pour vous remercier de partager ces infos et pour votre rĂ©activitĂ©. Je vais partir en Ouzbekistan, a priori Ă  partir de mi septembre, pour 15/20 jours (mĂȘme si je n’ai pas encore rĂ©servĂ© !), le tout est de savoir si je me lance en individuel ou si je me joins Ă  un groupe organisĂ© (bien plus pratique, mais me tente bqc moins). Mes questions pratiques sont les suivantes : avez vous tout organisĂ© de France (rĂ©sa des trains, prestations de l’agence locale) ou sur place ? avez vous rencontrĂ© d’autres « routards » avec qui vous auriez pu partagĂ© des prestations (partage de voiture par ex) ? en ordre de grandeur, quel Ă©tait le prix du billet d’avion A/R ?
    Merci par avance pour vos retours

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    1. Bonjour !

      Merci pour votre commentaire. Au choix, je prĂ©fĂšre toujours organise moi mĂȘme mais surtout voyager seuls sur place. J’ai horreur de dĂ©pendre des autres voyageurs et de suivre un timing, sans place aux changements de derniĂšre minute et Ă  l’improviste.

      Pour ce qui est des rĂ©servations, nous avions trouver notre guide avant de partir (via Karavan Travel) ainsi que nos deux premiĂšres nuit sur place. Le reste, activitĂ©, train, nous avons fait ça sur le moment, et il y avait beaucoup de disponibilitĂ©. Vu que vous partez aux mĂȘmes dates grosso modo, je pronostiquerai bien la mĂȘme chose 🙂

      Par contre nous n’avons pas croisĂ© beaucoup de routard occidentaux, voir mĂȘme pas du tout. Beaucoup de russophones par contre.

      Je ne me rappelle plus des tarifs des billets, nous Ă©tions passĂ©s par Istanbul oĂč nous nous sommes arrĂȘtĂ© plusieurs jours. En tous les trois billets devaient revenir Ă  500€/personnes je pense. Environ


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      1. Bonjour les Bougeotteurs, merci pour votre rĂ©ponse rapide. J’ai 2 questions trĂšs pratiques : l’une concerne les moyens de paiement des hotels : les CB sont elles acceptĂ©es ou faut il payer en cash (comme je le comprends sur booking)? si c’est en cash, quelle devise (sums, $ ou €) ?
        la 2nde concerne l’enregistrement dans les hotels : l’enregistrement fait par les hotels donne-t-il lieu Ă  un doc qu’il faut conservĂ© en cas de contrĂŽle (au moment du dĂ©part Ă  l’aĂ©roport je suppose)? ces quelques prĂ©cisions seront utile, merci par avance

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      2. Bonjour,
        RĂ©ponse aux bretons. Dans les hĂŽtels, il est tout Ă  fait possible de payer dans ces trois monnaies, mais il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©gler sa note en sums. Avant le rĂšglement, vous demandez Ă  hĂŽtelier si cela l’intĂ©resse que vous rĂ©gliez en dollars ou euros.
        Pour la seconde question, les hĂŽteliers sont tenus d’Ă©laborer le document justifiant votre sĂ©jours. Mais Ă  l’aĂ©roport de dĂ©part, rien n’est demandĂ©, gardĂ© les en souvenirs!!
        Bon séjour à vous
        Pascal

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      3. Le 29 aoĂ»t , en partant de l’aĂ©roport de TachKent on nous a demandĂ©s les documents d’enregistrement.
        Mais je pense que c’était simplement pour la forme car nous n’en avions que 2 sur les 5 lieux d’hĂ©bergement ( 3 semaines de voyage)et aucun soucis !
        Les déclarations sont faites par les hébergeurs sur internet .
        Bon sĂ©jour, vous allez vous rĂ©galer , c’est magnifique !

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      4. Bonjour, désolé pour la réponse qui traine.
        Dans les hĂŽtels nous aurions pu rĂ©gler en CB, mais nous avions aussi suffisament de cash. Donc au final on rĂ©glait plutĂŽt en cash, en Sums. C’est je pense, le mieux.
        Effectivement, on nous indique devoir garder les petits papiers d’enregistrements, ce que nous avions fait, mais pour le coup on ne nous a jamais rien demandĂ© au moment de repartir. AprĂšs, il suffit de les glisser avec son passeport pour s’assurer de ne pas avoir une dĂ©convenue 😉

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  15. Bonjour, Super merci pour toutes ces prĂ©cieuses indications qui m’ont bien servies Ă  prĂ©parer notre voyage đŸ„°. Nous partons dimanche de Toulouse et j’ai vraiment hĂąte. Pour finir de boucler ma valise , j’aurais quelques prĂ©cisions Ă  vous demander. J’ai l’impression qu’il va faire chaude et pensez-vous que bermuda et dĂ©bardeur pour une femme ne choquera pas? Faut-il prĂ©voir des vĂȘtements chauds car nous restons en OuzbĂ©kistan 3 semaines sans faire de trek en montagne. Merci pour votre aide🙏

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    1. Top ! Vous devez avoir hĂąte !

      Pour le dĂ©bardeur ça ne choquera pas dans la rue, mais c’est mieux d’avoir un foulard et les Ă©paules couvertes pour les visites de sites. Typiquement pour les mosquĂ©es parfois la tenue « correct » sera cheveux couverts, Ă©paules couvertes, et pas mini short 😉

      Sinon niveau chaleur, en fait c’est chaud mais trĂšs sec donc plutĂŽt supportable. Le soir la tempĂ©rature tombe vite, et le contraste avec la journĂ©e chaude fait qu’un petit pull est largement supportable ! (Je vous recommande vraiment d’avoir de quoi vous couvrir, aprĂšs pas besoin d’une doudoune non plus mais petit coupe vent c’est lĂ©ger et efficace 😅)

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    1. @Pascal, « Gardez » les, est une simple correction orthographique ou un impĂ©ratif car c’est indispensable ? ;). Je vais les demander Ă  chaque Ă©tape et les conserver. Je reviens sur les $, est ce utile d’en avoir, notamment pour payer les prestations d’agence sur place ou les € sont Ă©galement acceptĂ©s ? J’ai lu qu’il valait mieux avoir des dollars d’oĂč ma question. Merci pour vos prĂ©cisions et bonne soirĂ©e,

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      1. Les Bretons,
        Nous n’avions aucun dollars en poche, les euros peuvent se changer au marchĂ© noir, dans la rue Ă  un taux trĂšs intĂ©ressant. Les « changeurs » vous sollicitent dans les grandes villes Ă  l’entrĂ©e des marchĂ©s. (pas de crainte).
        Pour ce qui est des justificatifs d’hĂ©bergement, les hĂ©bergeurs vous les fournissent sans demander.
        Profiter de ce beau pays et de sa population adorable.

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  16. Bonjour
    Nous prevoyons de partir fin avril dĂ©part mai 2024; Merci pour ce partage d’expĂ©rience. Pour le moment je pense prendre mes billets d’avion en passant par Istambul c’est ce que j’ai trouvĂ© de moins chers avec 1 stop de 3 jours Ă  Istambul (Ă  l aller ou retour ?)

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    1. Bonjour,
      Le prix pour un voyage organisĂ© ne me semble pas particuliĂšrement Ă©levĂ© pour 13 jours. ForcĂ©ment en l’organisant soi-mĂȘme on peut Ă©conomiser plusieurs centaines d’euros mais ce n’est pas du tout la mĂȘme logistique. VĂ©rifiez bien que tout est inclus dans votre devis ou faites vous expliquer ce qui ne l’est pas (du genre la vodka au repas que vous ferez dans un village local, le guide local pour les randonnĂ©es etc…).
      Sinon je pense que deux randonnĂ©es dans les monts Nurota c’est trĂšs bien. Elles seront probablement un peu ressemblante mais Ă  la saison oĂč vous y serez il est possible d’une fois vous voyez des lacs, des chevaux etc et une autre fois plus de nature, rocher, etc… Je ne sais pas exactement. En tous cas je trouve ça bien 🙂

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  17. Bonjour
    Nous nous envolons vers l’OuzbĂ©kistan lundi prochain 25 septembre 2023 pour une quinzaine de jours sur place. HĂŽtels rĂ©servĂ©s via Booking et billets de train via uz.railways.
    En fin de séjour, nous avons loué pour 3 jours une auto de location pour aller vers Kokand et la vallée de Ferghana.
    Question : avez-vous entendu parler de pĂ©nuries d’essence en dehors de Tashkent ?
    Bravo pour votre blog et entiĂšrement d’accord avec vous concernant le petit futĂ©.
    Cordialement
    Michel

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    1. Bonjour Michel, désolé pour ma réponse tardive !
      Non je n’avais pas entendu parler de pĂ©nuries d’essence, mais je n’ai pas moi mĂȘme louĂ© une voiture… Mon chauffeur n’avait pas eu de soucis mais nous n’Ă©tions pas dans cette mĂȘme rĂ©gion.
      Merci beaucoup pour votre compliment 🙂

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  18. Bonjour
    Merci pour ce bloog et vous commentaires trÚs intéressants.

    Nous prĂ©voyons de partir fin avril 2024 pour 11/12 nuits sur places. Evaneos nous a fait une proposition de circuit entre Shiva et Tashkent pour 1200€/pers (hors billets avion) . A chaque fois nous avons 1 journĂ©e avec 1 guide pour nous faire visiter les sites et nous avons 2 jours autour de Nurata avec 2 randonnĂ©es dans la montagne.
    Le programme : 2J Ă  Xiva ou Khiva puis trajet vers Boukhara en voiture ou bus ce n’est pas indiquĂ©. 2j Ă  Bukhara dĂ©part pour asraf en passant par les montagnes de Nourataou 2 nuit chez l’habitant et 2 rando avant de repartir pour Samarcande. 2 jours Ă  Samarcande Puis train pour Tachkent. A tachkent on nous propose de se rendre ensuite dans les montagne vers Amirsoy et le barrage du lac Charvak. le 2eme J Ă  Tachkent visite de la ville et on reprend l’avion vers 23h minuit. Que pensez vous du programme ? Avez vous de commentaires ou suggestions diffĂ©rentes? Merci

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    1. Bonjour Laurent,
      Je trouve que le programme est trĂšs complet et suffisamment « efficace » au sens oĂč il n’est souvent pas nĂ©cessaire de s’attarder plus de deux jours dans une ville. Une petite remarque qui n’aura peut etre pas d’importance mais dans le sens du circuit vous allez commencer par les merveilles des routes de la soie (Khiva est incroyable), passer par Boukhara qui a Ă©tĂ© trĂšs rĂ©novĂ© avant d’aller progressivement dans le dĂ©sert puis Samarkand, un joyaux mais qui peut ĂȘtre un peu moins impressionnantes que les prĂ©cĂ©dentes villes du fait qu’elle est trĂšs ouverte (pas entourĂ© de rempart). Vous finissez par Tashkent qui est du point de vu patrimoine la ville la moins intĂ©ressante, vous plongez dans l’univers soviĂ©tique pour finir.

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  19. Bonjour
    C’est fait les billets d’avion sont rĂ©servĂ©s pour fin avril avec un week end escale Ă  Istambul. Nous avons inversĂ© le sens selon vos recommandations. Nous arriverons Ă  Tachkent pour repartir de Khiva.
    Maintenant nous avons le temps de faire appelle aux agences pour comparer les propositions de circuits.

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    1. Bonjour Laurent, gĂ©nial ! Vous n’allez pas regretter j’en suis certain.
      Pour Istanbul vous avez déjà un programme ?
      Sinon dans les immanquables selon nous : la citerne Yerebatan Sarn, la mosquĂ©e Bleu, Sainte sophie (petit conseil, allez y le soir ou de nuit, c’est beaucoup plus calme et ouvert en continue), le palais de Topkapi mais pensez Ă  prendre vos billets en avance, il y a de la queue. La visite est assez longue. Pour manger le soir, traverser le bosphore et rapprochez vous de la tour de Galata. Sinon le long du Bosphore Ă©galement. Pour le midi autour du Grand bazar il y a vraiment de tout et un paquet de spĂ©cialitĂ© (parfois Ă©tranges) Ă  goutter, laissez vous guider Ă  l’instinct.
      Le plus beau couchĂ© de soleil c’est depuis la plateforme juste aprĂšs l’embarcadaire de Karakoy !
      Si vous avez le temps d’aller Ă  la mosquĂ©e Solimane, elle vaut vraiment le coup d’oeil.
      Pour les transports en commun, procurez vous une « Istanbul card » qu’on recharge aux bornes et qui permet de payer en badgant Ă  l’entrĂ©e du tram par exemple. Attention aux arnaques et aux gens qui, soit disant, veulent vous aider.

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  20. Bonjour,
    Je viens de voir sur le site Horaire des trains en Ouzbékistan : advnatour , toutes les date et heures sont disponibles , mais pas sur le site officiel https://eticket.railway.uz/ 1 , je me demande si ca vaut la peine , quand le prix est de 10/20 euro sur officiel , il est de 90 euro sur advnatour !
    Donc question : Est ce qu’on peut trouver des billets sur place mĂȘme si sur le site ils sont pas disponible ?

    Merci

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    1. Bonjour 👋
      A 90€, c’est un peu du vol
 ça me parait vraiment dĂ©raisonnable.
      Les billets peuvent ĂȘtre achetĂ©s en gare oui, il y a des comptoirs.
      S’ils ne sont pas disponible en ligne j’imagine que c’est soit parce que le train est complet, soit parce qu’ils ne sont pas encore ouvert à la vente

      AprĂšs il est tout Ă  fait possible que ce site achĂšte Ă  l’avance des billets et les rĂ©serve
 ce qui veut dire que vous n’en trouverez peut ĂȘtre pas pour le mĂȘme train.

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      1. Bonjour,
        Merci pour la rĂ©ponse , mais je ne suis pas trop avancĂ© 😩
        je part dans 3 semaines , pas encore trouvĂ© mes billets 😩

        Merci quand mĂȘme !

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  21. Bonjour
    Merci ThĂ©o pour les conseils pour Istambul. Pour le moment rien de bien prĂ©vu mais nous ferons les incontournables sur 2,5j. Une de mes interrogations est de savoir si l’on peut utiliser les transports en commun entre l’aĂ©roport et le centre. (compagnie Turkish airways). Bonne journĂ©e

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  22. Bonjour!
    Tout d’abord, bravo pour cette chronique trĂšs sympa, riche de dĂ©tails sans etre pĂ©dante.. ce fut un plaisir de la lire.
    J’aimerais contacter Karavan travel, mais leur adresse email ne marche pas : une solution alternative?

    Merci d’avance !
    Sara

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    1. Bonjour Sara, merci pour le commentaire !
      Oui bien sur, je vais vous donner un numéro : +998 97 910 13 87 (Jahongir, responsable de Karavan travel).
      Vous pouvez lui Ă©crire sur whatsapp. Si vous le souhaitez vous pouvez lui dire que vous venez de notre part, mais je pense que mĂȘme sans cela il donnera suite Ă  votre sollicitation 🙂

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